Premier enseignement, l’usage des distracteurs au volant est fréquent chez les automobilistes français. L’étude montre ainsi que 76 % des conducteurs en utilisent spontanément lorsqu’ils conduisent (téléphone en kit main libre ou écran tactile du véhicule).
Une pratique pourtant à risque. Selon l’étude, l’usage d’un distracteur multiplie par 13 le temps passé à faire des écarts de trajectoire et peut conduire à des écarts importants allant jusqu’au changement de file.
L’usage de distracteurs conduit également les automobilistes à négliger les contrôles de sécurité. Leur attention alterne entre la route et l’écran, oubliant les vérifications des rétroviseurs ou du tableau de bord.
Autre révélation de l’étude : le temps de réaction augmente de 60 % lors de l’utilisation d’un distracteur. Il passe de 1,25 seconde en moyenne en situation de conduite sans distracteur à 2 secondes avec distracteur.
Voici quelques conseils simples pour éviter les situations à risque :
- Régler son GPS et sa musique avant de prendre la route.
- Déconnecter son téléphone ou le donner à un passager pour éviter les tentations.
- Ne pas appeler ou envoyer de message à une personne qui est au volant.
- Prévoir des pauses pour consulter son téléphone.
En 2022, des défauts d’attention (inattention, usage téléphone ou distracteur numérique) étaient en cause dans 23 % des accidents corporels et ont coûté la vie à 431 personnes en France selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité́ routière.
* Mise en situation réelle de conduite sur autoroute à l’aide d’un simulateur homologué de 27 sujets volontaires, conducteurs réguliers et utilisateurs de dispositifs numériques au volant, qui ont effectué́ chacun 3 trajets de plus de 100 km sur simulateur de conduite. Étude menée avec Calyxis et Develter Innovation.