Un usage important du téléphone en conduisant
65 % des jeunes admettent avoir déjà adopté un comportement à risque impliquant le téléphone en conduisant une voiture, une moto, un scooter ou un vélo. Alors que certains indiquent avoir déjà téléphoné ou participé à des réunions téléphoniques, d’autres avouent avoir déjà envoyé ou lu des SMS/mails, consulté les réseaux sociaux, voire regardé des films/séries ou joué à des jeux sur téléphone.
30 % des utilisateurs de deux-roues, 35 % des trottinettistes, 32 % des cyclistes et 21 % des automobilistes indiquent par ailleurs s’être déjà filmés, ou avoir pris des selfies en conduisant.
Des pratiques dangereuses, qui, en détournant l’attention du conducteur, peuvent mener à des accidents. Une réalité dont sont conscients les jeunes : 75 % connaissent le danger que représente l’utilisation du smartphone lors de leurs déplacements pour eux-mêmes. 71 % savent que cela est également dangereux pour les autres.
Parmi les raisons évoquées pour l’utilisation de leurs smartphones sur la route, 27 % des jeunes avouent ne pas pouvoir résister à l’appel des notifications et 30 % mentionnent l’habitude et la capacité à réaliser plusieurs tâches en même temps.
Une consommation de substances, même au volant
83 % des jeunes consommateurs d’alcool et/ou de drogues ont déjà adopté un comportement à risque dans leurs déplacements en raison de leur consommation, dont 66 % à plusieurs reprises. 33 % ont pris le volant de leur voiture, 30 % ont conduit leur vélo et 14 % leur deux-roues motorisé.
Ces pratiques à risques diffèrent en fonction des substances consommées. Les jeunes consommateurs d’alcool sont ainsi moins susceptibles de conduire sous influence (34 %) que
les consommateurs de cannabis (40 %) et de cocaïne, d’héroïne et d’ecstasy (52 %). Une tendance similaire sur le vélo par exemple (29 % contre respectivement 45 % et 56 %).
Malgré la persistance de ces comportements à risque, on note une prise de conscience du danger associé à ces situations. 3/4 des jeunes perçoivent un risque maximal (de 9 à 10/10) pour la conduite sous emprise en voiture ou en scooter/moto. Mais ils estiment le risque comme moins élevé concernant la conduite de trottinette ou de à vélo alcoolisé ou sous l’emprise de stupéfiants (54 % et 49%).
* Source : 3e édition du Baromètre “Addictions et leurs conséquences chez les jeunes” - Étude de perception Ipsos pour la Macif, réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 3 500 jeunes âgés de 16 à 30 ans du 29 mars au 10 avril 2023.