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09 février 2024
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D’où vient l’expression « la place du mort » ?

Cette expression, qui désigne la position du passager assis à l'avant d’une voiture, trouve son origine à une époque où la sécurité routière n'était pas aussi avancée qu'aujourd'hui.
Avant la mise en place des normes de sécurité actuelle, les passagers occupant la place à côté du chauffeur avaient statistiquement plus de risques de perdre la vie lors d’un accident de voiture. En effet, la "place du mort" était caractérisée par l'absence d'obstacles entre elle et le pare-brise : en l'absence de volant ou de siège, son passager était très exposé en cas d’accident et notamment de choc frontal.

Mais les évolutions de la sécurité automobile ont atténué les risques associés à cette "place du mort". L’obligation du port de la ceinture de sécurité à l'avant ou encore l’apparition des airbags frontaux et latéraux, ont considérablement renforcé la sécurité du passager avant d’une voiture.

Désormais, dans nos voitures modernes, la place du mort serait celle du conducteur. Selon une étude de VIAS Institute, celui-ci aurait 37 % plus de risques de mourir que le passager à côté de lui et 47 % de plus que ceux assis sur les places arrière. En cause, la présence d’éléments tels que le volant et les pédales, qui pourraient aggraver ses blessures.

A l’inverse, la place la plus sûre dans une voiture serait la place arrière du milieu – seulement dans le cas où elle est équipée d’une ceinture à trois points. Si pendant longtemps, cette place était très dangereuse en raison de l’absence de ceinture ou de la seule présence d’une ceinture abdominale, les chances de survie aujourd’hui augmenteraient de 25 % à cette place, plus éloignée des fenêtres et donc des éventuels points d’impact sur la carrosserie en cas d’accident.

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