Des véhicules jugés dangereux
89 % des Français croient en l'avènement des véhicules autonomes. Ils sont même 41 % à penser que cela arrivera d'ici 10 ans, en particulier les jeunes (55 % des moins de 25 ans) et les citadins (47 % des Franciliens).
Cependant, derrière cette conviction, plus des 2/3 des Français ne font pas confiance aux véhicules autonomes pour conduire à leur place. C’est notamment le cas des femmes (75 %), des personnes de plus de 50 ans (72 %), et des résidents de communes rurales (76 %).
Parmi les risques redoutés, on retrouve ceux liés à la cybersécurité des véhicules connectés. 83 % des Français les considèrent comme des cibles potentielles d'attaques informatiques. D’autres sont inquiets pour la cohabitation avec les autres véhicules (76 %) tandis qu’une minorité craint que les véhicules autonomes ne soient pas accessibles à tous (19 %).
Si le confort de déplacement est cité par 56 % des répondants comme un bénéfice de l’automatisation de la conduite, seuls 43 % des Français pensent que la voiture autonome permettra de réduire le nombre d’accidents et 42 % estiment qu’elle aura la capacité de prendre de meilleures décisions que l’humain.
Le rôle clé du conducteur dans l’automatisation
Les avancées technologiques dans les systèmes de sécurité embarqués sont conçues pour prévenir les accidents de la route. Cependant, bien que ces systèmes soient destinés à faciliter notre relation avec la route et à soutenir nos réactions, ils ne peuvent pas encore remplacer l'intelligence humaine.
Ainsi, le rapport Dekra met en garde contre le risque d'une attention réduite du conducteur à mesure que la technologie devient plus efficace. Malgré l’automatisation, la sécurité repose avant tout sur la vigilance constante du conducteur et sur sa capacité à comprendre les limites des aides électroniques. L'interaction permanente entre le conducteur et les systèmes actifs est cruciale. L