8 conducteurs sur 10 roulent seuls lors de leurs trajets domicile-travail – ils étaient 8,5 en moyenne en 2022. Pour sa 4e édition, le baromètre enregistre donc pour la première fois une baisse de l’autosolisme de 1,7 %.
La propension au covoiturage est plus élevée le vendredi avec 18 % de covoitureurs contre 16 % les autres jours. Toute la semaine, après 9 h du matin, le nombre de voitures transportant plusieurs personnes à bord augmente et le taux d’autosolisme, qui atteint les 87 % entre 7 et 8h, redescend à 78 % à 10 h.
Sur les 10 agglomérations étudiées, Lyon connaît une baisse significative du taux d’autosolisme sur l’axe A7 (- 11,1 %). Une baisse également observée en Île-de-France (- 8,2 %) et à Tours (- 5,3 %). En revanche, à Nantes, si une baisse s’observe sur l'A83 en semaine (- 4,2 %), l’A11 enregistre le plus fort taux d’autosolisme (96,4 %). La ville de Marseille est dernière du classement avec un taux de 97,5 %.
Des résultats encourageants qui restent insuffisants pour atteindre l’objectif de 1,75 personne en moyenne par véhicule défini dans le cadre de la Stratégie Nationale Bas Carbone 1. Cet objectif demande encore de multiplier par 2 le nombre de covoitureurs.