L'expression « tête-à-queue » a été utilisée à l’origine pour décrire le mouvement d’un cheval qui pivote brusquement sur lui-même et fait demi-tour. En effectuant ce mouvement, sa tête est donc placée là où sa queue était peu de temps avant. S’il est dur de dater précicement la pemière occurrence de l’expression, on la retrouve notamment dans le Dictionnaire du sport français de Ned Pearson et Baron d’Etreillis en 1872.
C’est au début du XXe siècle que l’expression se transfère au domaine automobile. En 1902, elle est ainsi utilisée dans le numéro du 21 juillet du journal l’Auto-Vélo pour décrire des incidents survenus lors d’une course automobile à Laffrey.
Aujourd’hui encore, « faire un tête-à-queue » décrit un mouvement de la voiture qui, après un dérapage, se retrouve dans le sens contraire à son sens de déplacement. Le tête-à-queue est souvent associé à une perte de contrôle du véhicule. Il est généralement le résultat d'un dérapage soudain des roues arrière du véhicule : cela peut se produire en cas de freinage brusque, de virage trop rapide, de route glissante ou de perturbation de la stabilité du véhicule.
Faire un tête-à-queue peut être très dangereux et entraîner un accident si d'autres véhicules ou un obstacle se trouvent à proximité. La perte de contrôle du véhicule peut provoquer des collisions avec d'autres véhicules, des obstacles routiers ou même des tonneaux.
Pour éviter de faire un tête-à-queue, conduisez prudemment, respectez le Code de la route, adaptez votre conduite aux conditions météorologiques et routières, et contrôlez régulièrement l’état de votre véhicule.