Téléphone au volant
Le baromètre met en avant la normalisation de l'utilisation du téléphone en mode Bluetooth. Alors que plus de la moitié des conducteurs (55 %) utilisent cette pratique pour téléphoner au volant, 67 % la considèrent pas dangereuse.
Pourtant, 15 % ont déjà été impliqués dans un accident ou ont frôlé un accident en raison de l’utilisation du téléphone en Bluetooth.
Par ailleurs, 23 % des moins de 35 ans admettent regarder des films ou des vidéos pendant qu'ils conduisent.
Conduite en été d’ébriété
Le baromètre montre également une augmentation de la consommation d'alcool, de drogues et de médicaments avant de prendre le volant, en particulier chez les jeunes hommes, alors même que la conduite sous l'influence de l'alcool ou de substances illicites est identifiée comme l'une des principales causes d'accidents mortels.
Parmi les conducteurs français, 9 % admettent conduire en état d'ébriété. Un chiffre qui s'élève à 15 % chez les hommes de moins de 35 ans.
De plus, 12 % des conducteurs français (et 26 % des hommes de moins de 35 ans) reconnaissent conduire après avoir pris des médicaments susceptibles d'altérer leur vigilance. 4 % (et 19 % des hommes de moins de 35 ans) admettent conduire après avoir consommé des drogues.
Somnolence et ceinture de sécurité
En ce qui concerne le risque de somnolence au volant, les bonnes pratiques ne sont pas encore suffisamment adoptées. En effet, lors des longs trajets, les conducteurs français continuent de conduire pendant des périodes trop longues, avec une moyenne de 2 heures et 56 minutes avant de faire une pause. Quant aux jeunes âgés de 16 à 24 ans, 57 % d'entre eux reconnaissent continuer à conduire même lorsqu'ils se sentent très fatigués.
Enfin, environ 1 conducteur sur 3 âgé de 16 à 24 ans ne porte pas sa ceinture de sécurité.