La conduite sous l’emprise de stupéfiants représente 21% de la mortalité routière et est la troisième cause d’accidents mortels, après la vitesse et l’alcool. A noter que le phénomène de la drogue au volant est en hausse de 30 % en 2022 par rapport à 2018.

En France, 1 accident mortel sur 5 implique un conducteur positif aux stupéfiants. Cette part passe à 1 accident sur 3, la nuit au cours des week-ends.

Pourquoi la drogue au volant est-elle aussi dangereuse ?

 La conduite sous l’influence de stupéfiants multiplie en moyenne par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel.

Le cannabis augmente le temps réaction, les risques de somnolence et ralentit la coordination des mouvements. Selon l’étude SAM de l’Ifsttar de 2016, il multiplie par 1,65 le risque d’être responsable d’un accident mortel.

Un risque 2 fois plus élevé sous cocaïne. Cette dernière, comme l’ecstasy, masque la sensation de fatigue et donne une impression trompeuse de maitrise de son véhicule. Dans le cas de la cocaïne, cette sensation de toute puissance peut également mener à une conduite agressive. 

Les opiacés, eux, altèrent la conscience du danger et réduisent l’attention, tandis que les psychédéliques, comme le LSD, provoquent des illusions auditives et visuelles totalement incompatibles avec la conduite.

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