Pour protéger les plus vulnérables, la maire de Paris, Anne Hidalgo, souhaite la mise en place d’un “code de la rue”. Son objectif est de parvenir à une meilleure protection des plus vulnérables pour diminuer le nombre d’accidents dans la ville. Dès juin 2023, il devrait ainsi permettre de lutter contre les incivilités routières et de réconcilier les différents usagers de la route, alors que 68 % des piétons ne se sentent pas en sécurité à cause des trottinettes électriques et des vélos qui roulent sur les trottoirs.
Afin d’imaginer ce « code de la rue », une concertation réunissant habitants, experts et partenaires publics et privés sera mise en place dès le mois de février. Elle permettra notamment de savoir s’il prendra la forme d’une charte de bonne conduite ou de mesures répressives.
Les trottinettes en libre-service, au cœur de ce nouveau code de la rue ?
Ce « code de la rue » arrive dans un contexte où la place des trottinettes en libre-service pose question dans la capitale.
70 % des Parisiens sont favorables à ce que les trottinettes en libre-service restent disponibles, selon un sondage Ipsos commandé par les opérateurs de trottinettes Dott, Lime et Tier. 91 % des interrogés se déclarent néanmoins favorables à une sanction financière et à la suspension des contrevenants au Code de la route. 90 % plébiscitent l'équipement de plaques d’immatriculation sur les trottinettes et 88 % sont en faveur de l'expérimentation d'une technologie visant à interdire l'usage des trottinettes sur les trottoirs.