Mary Anderson met au point le premier essuie-glace en 1903 en Alabama. Il était alors en bois avec une lame en caoutchouc et devait être actionné manuellement par une poignée à l’intérieur de la voiture. Elle dépose un brevet pour une durée de 17 ans, mais à l’époque, aucun constructeur automobile n'adhère à cette invention.
En 1922, un premier constructeur automobile, Cadillac, adopte ce dispositif comme équipement standard.
Dans les années 20, les frères Folberth déposent le brevet d’un système d’essuie-glace automatique. Cet essuie-glace était activé grâce à l’air du collecteur du moteur et se repositionnait automatiquement une fois arrivé au bord du pare-brise. Sur ce système, la vitesse d’essuyage dépendait de la vitesse de la voiture.
En 1951, William M.Folberth utilise des moteurs électriques qui actionnent le système d'essuie-glace et assurent le va-et-vient des balais.
En 1963, Robert Kearns invente l’essuie-glace à balayage intermittent. Cette invention est rapidement reprise par les constructeurs, sans que ces derniers ne paient de licences. Robert Kearns entame une poursuite judiciaire et après 30 ans de procès, il réussit à obtenir une indemnité de 30 millions de dollars.
Au début des années 80, apparaissent les premiers essuie-glaces qui ajustent automatiquement leur vitesse à l’intensité de la pluie. Aujourd’hui, il existe une grande variété d'essuie-glaces et ce dispositif est devenu un élément obligatoire.