Votée par le Parlement Européen en 2019, cette nouvelle norme en matière de sécurité routière impose aux constructeurs de l'Union Européenne d'ajouter un « enregistreur de données d’événement » sur leurs nouveaux véhicules. Cette « boîte noire » a comme objectif de mieux comprendre les raisons d’un accident de la route.
Pour se faire, elle enregistrera, quelques secondes avant et après le choc, plusieurs données fournies par le véhicule : la vitesse, la phase d'accélération ou de freinage, le port de la ceinture de sécurité, l’usage du clignotant, la force de la collision, le régime moteur ou l'inclinaison du véhicule. En revanche, à la différence des boites noires des avions, les sons à l’intérieur de l’habitacle ne sont pas enregistrés. Au total, ce sont 40 secondes de données qui seront récupérées par le dispositif : 30 secondes avant l’accident et 10 secondes après.
Les boites noires ne seront accessibles que par les autorités judiciaires, les bureaux d'enquête et les instituts de recherche qui travaillent sur la sécurité routière, et uniquement en cas d’accident. Ainsi lors de procès autour des responsabilités d'accidents, les données récoltées permettront d’identifier plus précisément ce qui s’est passé.
Déjà en place pour les voitures neuves destinées au marché européen depuis le 1er mai, le dispositif sera étendu dès le 6 juillet 2022 à tous les véhicules neufs (utilitaires, camions et bus) et, à compter de 2024, aux voitures d’occasion.
11 mai 2022
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Une boîte noire pour les véhicules neufs
A partir du 6 juillet 2022, ce dispositif sera obligatoire pour toutes les voitures, bus et camions neufs produits en Europe.