Le feu de signalisation intelligent permet d'agir sur le comportement des automobilistes pour garantir leur sécurité. L'objectif est de réduire et de contrôler la vitesse sans générer d’amende. En d’autres termes, il est destiné à réguler la circulation au niveau des intersections.
Ce feu, réservé aux zones dont la vitesse est limitée entre 30 et 50 km/h, fonctionne selon les règles suivantes :
- Le feu est rouge s’il n’y a pas de passage de véhicule.
- Dès qu’un véhicule est en approche, sa vitesse est mesurée et le feu passe au vert si la vitesse est respectée.
- Le feu reste vert au minimum 6 secondes.
- Après le passage, le feu fonctionne ensuite normalement, avec l’apparition successive de ces différentes couleurs.
- Pour les véhicules qui roulent trop vite, le feu rouge reste entre 1 et 10 secondes.
Avant d'être légalisé en avril 2021, le principe du feu intelligent a été largement testé et cet outil pédagogique donne de bons résultats. L'implantation de ces feux ne peut se faire qu'en section courante, c'est-à-dire hors intersection et hors passage piéton. Signaler la présence d'un feu intelligent n'est pas obligatoire et il n’existe actuellement aucun panneau officiel pour le faire.
En France, le premier feu de signalisation, rouge avec une sonnerie, a été installé en mai 1923 à Paris. Les feux tricolores que l’on connaît sont apparus dix ans plus tard avec le feu vert et le orange.
Ils concernent tous les usagers de la route contrairement aux indications de signalisation routière. Chacun se doit d’analyser la situation, même s’il a la priorité.
Pour rappel, le Code de la route impose de s’arrêter obligatoirement au feu orange, sauf en cas de danger. La règle de la priorité à droite prend le relais lorsque les feux tricolores sont en panne ou hors service, sauf si un panneau disposé sous le feu donne une consigne de conduite.