Menée sur un échantillon de 1 500 personnes début février 2022, cette nouvelle étude de l’Ifop et du Syndicat des équipements de la route (SER) sonde le grand public sur l’état de la route et de ses équipements.
85 % des Français, tous usagers confondus, estiment que la sécurité des conducteurs de voiture est assurée sur la route. En revanche, ce ressenti est plus partagé pour les piétons (57 %), les motards (54 %) et les cyclistes (43 %). Et seul 24 % des Français estiment que les usagers de trottinettes électriques sont en sécurité sur la route.
A titre personnel, les motards et les cyclistes s’estiment moins bien protégés que l’ensemble des Français : 43 % des motards et 35 % des vélos se sentent en sécurité sur la route. Les utilisateurs de trottinettes au contraire se sentent eux plus en confiance (38 %).
Pour 52 % des sondés, le renforcement de la sécurité sur les routes passe par l’amélioration de l’état du réseau routier et de ses équipements (52 %). Arrivent ensuite l’augmentation du nombre de pistes cyclables (30 %), l’amélioration de la formation des conducteurs (29 %) et du nombre d’équipements dédiés à la sécurité (28 %).
La route est perçue comme peu adaptée aux personnes vulnérables : 66 % l’estiment peu adaptée pour les personnes âgées et 74 % pour les personnes en situation de handicap. Pour améliorer la circulation en sécurité de ces publics vulnérables, les Français pensent qu’il faut favoriser la formation et le suivi général des conducteurs (53 %), renforcer la signalisation destinée à ces publics (46 %) et améliorer la lisibilité et la visibilité des équipements sur la route (42 %).
Le bruit lié à la circulation routière est considéré comme une nuisance par 70 % des Français. 6 Français sur 10 pensent que l’installation de murs anti-bruit le long des grands axes de transport et le renforcement des messages de prévention à destination des conducteurs sont des solutions à privilégier pour lutter contre ce fléau.
Enfin, 59 % des Français pensent que la mise en circulation de véhicules équipés d’aide à la conduite a un impact positif sur la sécurité routière (16 % un impact négatif). Pour près d’un tiers des répondant, cette évolution des véhicules doit néanmoins s’accompagner d’une amélioration des équipements (panneaux de signalisation, feux tricolores, marquage, glissières…) pour garantir la sécurité.