En 2022, la réglementation européenne imposera à tous les constructeurs une nouvelle liste d’aide à la conduite ou ADAS (Advanced Driver Assistance Systems) qui seront obligatoires sur tous les véhicules neufs (VP, VU et véhicules lourds : bus et camions) à compter de mai 2022 et sur tous les modèles commercialisés dès mai 2024.
Cette généralisation des ADAS n’empêche pas 60 % des Français d’avoir des réticences à confier certaines tâches aux ADAS, selon l'édition 2021 du baromètre prévention routière Allianz France-CSA. L'étude révèle également que seul 1 conducteur sur 2 a bénéficié d'une explication lors de l'achat de son véhicule, que ce soit avec le vendeur ou par le biais d'une documentation.
Ainsi la formation s'impose naturellement dans les entreprises et dans les flottes. L’UTAC, spécialiste des essais de véhicules, recommande d’ailleurs pour les flottes, une formation aux ADAS qui suivrait le renouvellement des véhicules, soit tous les 3 à 4 ans en LLD (location longue durée). L'objectif : accompagner les changements et s’assurer de la maitrise des technologies par les conducteurs. Cette formation aux ADAS pourrait aussi se coupler aux stages d'éco-conduite, avec une logique commune de bonnes pratiques et d'évaluation des aptitudes de chacun.
La formation aux ADAS représente un vrai enjeu pour les flottes selon le baromètre. Si elles ne font pas encore diminuer le nombre d’accidents à date, les aides à la conduite en limite grandement la gravité. Un sujet capital quand on sait que le risque routier reste la première cause de mortalité au travail.