Cet éthylotest connecté directement au véhicule inclus notamment un système anti-démarrage pour empêcher l’automobiliste alcoolisé de démarrer son véhicule si son niveau d’alcoolémie est au-dessus de la limite légale. Il comprend également la reconnaissance faciale – afin que le conducteur ne puisse pas faire souffler quelqu’un d’autre - et la géolocalisation – qui permet de déclencher la prise en charge alternative du conducteur alcoolisé par un taxi ou un proche.
Ce système permet donc d’alerter, de sécuriser et d’assister le conducteur afin de réduire les risques de conduite en état d’ivresse et de pallier le manque de solutions de prise en charge pour ces conducteurs.
Le premier pilote de cette technologie a été installé aux côtés de 5 autres dispositifs dans une voiture démonstrateur, Next Car, conçue par le pôle de compétitivité Next Move. Le dispositif devrait coûter entre 700 et 800 euros contre 2 500 pour les systèmes anti-démarrage déjà sur le marché et devrait être commercialisé fin 2023.
Le concept de l’éthylotest connecté est déjà utilisé en France et il peut être imposé par la préfecture comme une alternative au retrait de permis.
Pour rappel, chaque année en France, près de 30 % des accidents mortels sont dus à une prise excessive d'alcool.