Selon les données de l’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière), 2 550 personnes ont perdu la vie sur les routes françaises l’année dernière, soit une baisse du taux de mortalité de 21,4 % comparé à 2019 (-700 décès).

Un record historique depuis l’après-guerre, à nuancer car largement influencé par la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a pendant plusieurs mois limité drastiquement les déplacements et la circulation. Le trafic au mois d’avril 2020 a ainsi chuté de 75 %, faisant également chuter la mortalité routière de 55,8 % ce même-mois.

Au-delà de la mortalité routière, tous les autres indicateurs sont en baisse :

• Les accidents corporels ont chuté de 19,7 % avec 44 997 accidents (soit 11 019 de moins que l’année précédente).
• Le nombre de blessé a lui diminué de 20,9 % avec 55 754 blessés (soit 14 736 de moins qu’en 2019).

Une différence est tout de même à relever : le taux de mortalité des véhicules motorisés a baissé de façon significative mais celui des usagers de modes de déplacements « doux » a diminué de façon beaucoup plus relative car cette pratique a explosé pendant la crise. 

La seule catégorie d’usager dont le taux de mortalité stagne est celle des camionneurs qui récence 35 décès en 2020 et qui s’explique par le fait que les transports de marchandises ont été moins impactés par les limitations de déplacements pour des besoins vitaux et économiques.

Enfin, Outre-mer où la crise sanitaire a moins limité les déplacements, la mortalité routière a diminué de 8,7 % en 2020 (soit 232 morts dans l’année).

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