Selon une étude de la Fédération Française de l’Assurance, d’Assurance Prévention et de la Fédération des Professionnels de la Micro-Mobilité, l’utilisation d’engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) comme les trottinettes électriques, gyropodes, hoverboards… se démocratise depuis quelques années et notamment après la sortie du confinement. En revanche, l’accidentalité est en hausse, suivant le taux de pénétration sur le marché. L’étude menée par Smart Mobility Lab a été réalisée en 2 temps : avant et après le confinement.
L’étude montre que les usagers d’EDPM occupent désormais une place non négligeable au sein des modes de transports urbains et périurbains : 22 % des sondés disent en avoir déjà utilisé au moins une fois et 11 % se disent être des utilisateurs réguliers (au moins une fois par mois). Un chiffre qui augmente de façon significative chez les 18-34 ans depuis le déconfinement avec 72 % d’entre eux qui envisagent aujourd’hui le recours aux EDPM pour se déplacer.
Malgré les améliorations de l‘espace urbain pour accueillir ces engins, les utilisateurs estiment que les infrastructures et que la réglementation ne sont toujours pas complètement adaptés à leur pratique. Effectivement, avec une note moyenne de 6,4/10, les usagers d’EDPM sont ceux qui s’estiment les moins en sécurité pour leurs déplacements (contre 7,2 en moyenne pour tout usager confondu).
De plus, près d’un quart des usagers de la route a déjà été exposé à une situation dangereuse en lien avec un EDPM. Les zones à risques concernent principalement la chaussée (45 %), les intersections et passages piétons (38 %), les trottoirs (28 %) et les pistes cyclables (22 %).