L’étude clinique se base sur des tests de conduite sur simulateur de 40 personnes n’ayant pas de problème de sommeil. Après une bonne nuit de sommeil, les sujets ont effectués 2 heures de conduite le matin. Les premiers signes de fatigue se sont fait sentir au bout des 2 heures de conduite. Ensuite, les conducteurs ont pris un repas et ont effectué une pause dans différentes conditions : une pause dite simple, une sieste sur le siège de la voiture et une sieste allongée dans un lit, toutes pour une durée de 30 minutes.
Le premier constat est qu’après ces 3 types de pauses, le niveau de fatigue des sujets a diminué de 25 % (à l’arrêt), ce qui appuie le fait qu’il est nécessaire de faire des pauses toutes les 2 heures ou dès les premiers signes de fatigue.
Après leur pause, les 40 sujets ont repris la route. C’est là que les constats se divisent. Pour les personnes qui n’ont pas dormi (situation 1), la fatigue s’accumule et se fait ressentir après seulement 20 minutes de conduite. Et ce niveau de fatigue est supérieur à celui ressenti après les 2 heures de conduite de la matinée. En comparaison, les sujets qui ont effectué une sieste (situation 2 et 3) ont un niveau de fatigue inférieur à celui enregistré après la conduite de la matinée (après 2 heures de conduite l’après-midi).
L’expérience a également démontrée qu’à la reprise de la conduite après la pause, les déviations latérales du véhicule des sujets qui n’ont pas dormi sont supérieures à 21 % en comparaisonsavec les sujets qui ont effectué une sieste.
La nuance est alors bien visible ; le fait de dormir pendant sa pause permet une amélioration significative de la vigilance et de fait, de lutter contre la somnolence au volant.
En complément de la pause, le repas est également un élément essentiel à la lutte contre la somnolence au volant.
Retrouvez les résultats de cette étude en détails ici.