Une cinquantaine de pays dont la France, le Japon, la Corée du Sud et les membres de l’Union européenne ont adopté, fin juin, de nouvelles règles internationales sur les voitures autonomes. L’objectif est de limiter les risques d’accident que ces voitures sans chauffeur pourraient provoquer grâce à une norme stricte.
La nouvelle norme réduit ainsi la vitesse maximale en conduite autonome à 60 km/h. Par ailleurs, si les conducteurs sont autorisés à consulter des écrans (internet, vidéos…) pendant que la voiture est en mode autonome, le règlement impose que ces derniers se déconnectent automatiquement lorsque le conducteur doit reprendre le volant. Le conducteur doit pouvoir conduire sans source de distraction.
D’autre part, la voiture ne sera autorisée à circuler en mode autonome que sur certaines routes. Ainsi, le système pourra être activé seulement sur les routes qui disposent d’un terre-plein central où les piétons et cyclistes sont interdits.
Par sécurité, le conducteur devra obligatoirement être devant le volant même lorsque le mode autonome est activé. Le but est de permettre au conducteur de reprendre la main dans certaines situations et en cas de problème. Pour contrôler la présence du conducteur et sa disponibilité, la voiture autonome devra intégrer plusieurs dispositifs. Ces derniers analyseront plusieurs données comme le bouclage de la ceinture de sécurité, le clignement ou la fermeture des yeux, les mouvements du corps ou encore le poids du siège. Pas question donc de faire une sieste derrière son volant !
Enfin, la nouvelle norme impose l’installation d’une boîte noire baptisée « système de stockage des données pour la conduite automatisée » dans toutes les voitures autonomes. Celles-ci devront être aux dernières normes en matière de cybersécurité et mises à jour pour éviter les piratages.
Le nouveau règlement devra entrer en vigueur en 2021. Les constructeurs devront ainsi se conformer aux nouvelles normes pour pouvoir vendre leurs voitures autonomes.