Suspension du permis en cas d’infraction couplée au téléphone au volant
Le téléphone au volant est l’une des principales causes d’inattention au volant. Une conversation au téléphone multiplie par 3 le risque d’accident et un sms par 23. Pour décourager les conducteurs à adopter ce comportement dangereux, le gouvernement a décidé de renforcer les sanctions. Désormais, les conducteurs qui tiennent leur téléphone en main et qui commettent en même temps une infraction au Code de la route (excès de vitesse, non-respect du feu rouge, refus de priorité, dépassement dangereux…) verront leur permis de conduire suspendu pour une durée maximale de 6 mois.
Suppression de l’obligation d’avoir un éthylotest dans son véhicule
Il n’est désormais plus obligatoire de posséder un éthylotest dans son véhicule. En revanche, les établissements de nuit ou discothèques doivent continuer d’en mettre à la disposition de leurs clients, sous peine d’une amende de 135 euros.
Augmentation de la durée de conduite d’un véhicule équipé d’un EAD
En cas d’infraction pour alcool au volant, le conducteur peut, sous décision du juge, être autorisé à conduire un véhicule équipé d’un éthylotest antidémarrage (EAD) comme alternative à la suspension du permis. Depuis le 22 mai, la durée maximale de cette obligation a été allongée de 6 mois à 1 an.
Simplification de l’accès à la conduite supervisée
Désormais, tout candidat âgé d’au moins 18 ans qui échoue son épreuve de conduite peut accéder à la conduite supervisée sans délai, ni formalité. Néanmoins, il doit d’abord avoir l’accord de l’assureur.
Renforcement de la protection des inspecteurs et examinateurs
Pour assurer la sécurité des inspecteurs et examinateurs du permis de conduire, le gouvernement a décidé de renforcer les sanctions. Désormais, en cas de dépôt de plainte pour agression physique ou verbale, le préfet pourra interdire au candidat de se présenter à l’examen.