Avec 3 239 décès sur les routes en 2019 et 9 tués de moins qu’en 2018, la mortalité routière n’a jamais été aussi basse en France métropolitaine. Selon le bilan provisoire de l’ONISR, le nombre de morts sur les routes a reculé de 0,3 % par rapport à 2018, qui était jusqu’ici l’année enregistrant le chiffre le plus bas depuis la mise en place des statistiques.
L’année 2018 avait été marquée par une baisse importante de la mortalité routière (-5,8 %) par rapport à 2017. Désormais, 2019 devient l’année de référence. On observe également une baisse du nombre d’accidents corporels (-1,1 %) et de celui des personnes blessées (-0,6 %).
Concernant les catégories d’usagers, la moitié des tués étaient des automobilistes (-16 tués), et 23 % conduisaient un deux-roues motorisé (-13 tués). D’autre part, 14,6 % des personnes qui ont perdu la vie sur la routes étaient piétons (+1 tué). Les cyclistes, qui représentent 5,6 % des tués, ont particulièrement été touchés par la mortalité routière en 2019 (+9 tués). A noter que 8 personnes ont perdu la vie alors qu’elles pilotaient un EDPM (Engin de déplacement personnel), nouvelle catégorie d’usagers dont la trottinette électrique fait partie.
Sur le mois de décembre 2019, la mortalité routière baisse légèrement de 1 % par rapport à décembre 2018 (- 3 tués) avec 283 décès.
D’après une étude réalisée par la CEREMA pour la Sécurité routière, l’abaissement de la vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire hors agglomération mis en place le 1er juillet 2018 a permis d’épargner 209 vies entre juillet 2018 et juin 2019. En revanche, il y a eu 68 décès de plus sur les routes situées en agglomération (1 031 tués en 2019 contre 963 en 2018).
En outre-mer, les résultats sont à la hausse avec 254 personnes décédées sur les routes en 2019 (14 tués en plus, soit une hausse de 5,8 %). Les autres indicateurs augmentent également avec 2 887 accidents corporels (+ 11,6 % par rapport à 2018) et 3 351 blessés (+ 5,5 %).