Sur autoroute, un accident sur trois est dû à la somnolence au volant. Pour réduire le risque d’accident lié à la fatigue du conducteur, une équipe de chercheurs français a inventé un test salivaire capable de détecter le niveau de fatigue de l’automobiliste.
Pour savoir si le conducteur est apte ou non à prendre le volant, il lui suffit de déposer la languette du test salivaire sur la langue. Le manque de sommeil est alors détecté grâce à deux molécules associées à la fatigue qui sont secrétées dans la salive. Quelques minutes plus tard, le résultat apparaît sur le test. Le conducteur sait alors qu’il est préférable pour sa sécurité de se reposer avant de prendre le volant.
Depuis le début de l’année, une expérimentation est effectuée sur 50 volontaires. Ces derniers ont accepté de ne dormir que 4 heures/nuit pendant deux nuits consécutives, avant de se soumettre au test salivaire. Les premiers résultats de l’expérimentation devraient être communiqués avant la fin de l’année 2015.
En attendant sa future commercialisation et si vous avez de la route, évitez les horaires où le risque de somnolence est important, soit entre 13h et 16h et entre 2h et 5h.
23 février 2015
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Somnolence au volant : un test salivaire pour la détecter
Des chercheurs du Centre français du sommeil et de vigilance (l’Hôtel-Dieu) pour la Fondation Vinci Autoroutes ont mis au point un test salivaire permettant de détecter la fatigue au volant. Après les tests pour l’alcool et la drogue, ce nouveau test serait un bon moyen de lutter contre la mortalité routière.