Une augmentation à relativiser
Malgré cette hausse historique depuis 2001, l’année 2014 est tout de même la deuxième année la moins meurtrière après 2013 (qui avait connu une baisse de 10,5 %), depuis la création des statistiques en 1948.
Chute du nombre de tués au mois de décembre
Selon le bilan provisoire de l’ONISIR, 285 personnes seraient décédées sur les routes au mois de décembre 2014 (soit -8,9 % par rapport à décembre 2013). Les blessés seraient également moins nombreux (-0,9 %), ainsi que les hospitalisés (-5,4 %) et les accidents corporels (-1,9 %). Cette forte baisse du mois de décembre n’aura donc pas suffit à inverser la tendance sur l’année 2014.
Baisse importante de la mortalité routière des 18-24 ans
Contrairement à la tendance générale, la mortalité routière des 18-24 ans continue sa baisse, estimée à -8 % par rapport à 2013. A savoir que les 18-24 ans représentent 17 % de la mortalité routière, mais seulement 9 % de la population.
Trois catégories d’usagers particulièrement touchées par cette hausse
Selon les données provisoires de l’ONISIR, les piétons, les cyclistes et les cyclomoteurs seraient les plus touchés par cette hausse de la mortalité routière avec respectivement (+8 %, +7 % et +6 %). Quant à la mortalité routière des automobilistes elle aurait augmenté de 3 % par rapport à 2013.
Fortes disparités selon les régions
L’Alsace et la Bretagne sont particulièrement touchées par cette augmentation avec une hausse respective de 42 % (85 tués) et 14 % (176 tués) du nombre de tués sur les routes par rapport à 2013. Le département d’Ille-et-Vilaine contribue au mauvais bilan de la Bretagne avec un bond de 40 % sur la période (soit 63 tués).Face à un bilan en dessous des objectifs (2 000 tués sur les routes en 2020), le ministre de l’Intérieur vient d’annoncer une série de mesures afin d’inverser la tendance.