Selon la sécurité routière, pendant la période des mouvements de gilets jaune, ce ne sont pas moins de 2 100 radars qui ont été détruits ou détériorés dans l’Hexagone.
Pour pallier à ces dégradations (dont le coût s’élèverait à 360 millions d'euros), les autorités ont misées sur les radars tourelles
Ces derniers seraient capables de :
- Contrôler la vitesse
- Contrôler le franchissement d’un feu rouge ou d’un passage à niveau
- Identifier la voie de circulation du véhicule en infraction
- Distinguer les véhicules légers des poids lourds
- Contrôler dans les deux sens de circulation
- Contrôler l’utilisation du téléphone portable
- Vérifier les distances de sécurités
Et tout cela, sans n’émettre aucun flash.
Pour l’instant, l’équipement serait homologué uniquement pour le contrôle de vitesse et le franchissement des feux rouges en agglomération.
Le Ministère de l’Intérieur a annoncé 6 000 radars nouvelle génération. D’ici la fin de l’année 2019, ce ne sont pas moins de 400 radars tourelles qui vont être installés sur les routes françaises. Seulement, il semblerait qu’une seule tourelle sur cinq installée serait réellement équipée.
Ces nouveaux appareils sensés être plus résistants que leurs prédécesseurs ont déjà été victimes de plusieurs dégradations. Un rappel pourtant : les auteurs risquent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende.