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En effet, aujourd'hui pour confirmer qu'un conducteur est sous l'emprise de drogue, la procédure est longue : un premier test salivaire est réalisé, puis s'il est positif, les force de l'ordre doivent accompagner le conducteur à l’hôpital pour effectuer une analyse de sang. Avec ce deuxième test salivaire, plutôt que de se rendre dans un centre hospitalier pour effectuer la prise de sang, les forces de l’ordre pourront utiliser le bâtonnet qui sera ensuite envoyé directement à un laboratoire pour confirmer la prise de stupéfiant.
En 2013, 23 % des conducteurs impliqués dans des accidents mortels présentaient des traces de stupéfiants dans le sang. Le cannabis et la conduite ne font pas bon ménage : le risque d'accident mortel est multiplié par 2 en cas de prise de stupéfiant et par 14 en cas d'alcool en plus. Selon l'ONISR, en 2012, 50 % des conducteurs sanctionnés pour conduite sous l'emprise de stupéfiant avaient moins de 25 ans.
Ces contrôles simplifiés pourraient donc permettre de pratiquer davantage de dépistage sur le bord de la route et de faire diminuer les chiffres de l'accidentalité.