Aujourd’hui, grâce aux nombreuses technologies d’assistance à la conduite développées par les constructeurs automobiles, la voiture autonome est déjà une réalité. Le constructeur Suédois Volvo et l’équipementier Valéo proposent déjà un prototype de véhicule intelligent qui, sans personne au volant, avance au pas dans un parking, laisse passer les piétons et se gare parfaitement en marche arrière. La commercialisation de cette voiture est prevue pour 2014. D’autres innovations technologiques existent déjà : freinage d’urgence automatique si le conducteur ne réagit pas, avertissement de franchissage de ligne, pilotage automatique dans les bouchons, logiciels embarqués pour analyser l’environnement du véhicule et agir en conséquence.
Depuis cinq ans, Google s’est également lancé sur le secteur des voitures intelligentes. Grâce à son expertise dans l’internet et la cartographie, Google a crée la Google Car, capable de rouler sans conducteur. Ce véhicule connecté à internet est équipé de caméras, de capteurs sensoriels et de lazers.
Franck Cazeneuve, directeur marketing et innovation chez Bosch, explique que tout l’objectif de ces véhicules autonomes est de réduire la mortalité et le nombre de blessés sur la route, alors que 90 % des accidents sont dus à des erreurs humaines.
Toutefois, cette révolution technologique soulève de nombreuses interrogations du point de vue législatif. Par exemple, en cas d’accident, qui sera tenu responsable : le propriétaire, le constructeur ou le concepteur du système ? Avant la mise en circulation des véhicules sans conducteur, les Etats devront s’entendre sur une nouvelle réglementation.
31 juillet 2014
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Robot : la voiture sans conducteur
Vers une voiture totalement autonome d'ici 2020. Selon une estimation du cabinet Navigant Research, spécialiste des technologies propres sur les marchés mondiaux, les ventes de véhicules autonomes passeront de moins de 8 000 par an en 2020 à 95,4 millions en 2035.