L’objectif du crash test est de montrer la violence d’un choc à 50 km/h et de rappeler la vulnérabilité des scootéristes, surtout pendant la période estivale où le déficit d’équipements de sécurité est encore plus important. Selon une enquête menée par Opinion Way, en mai 2013, pour Zérotracas de MMA, 57 % des scootéristes ne portent pas systématiquement de gants et 58 % roulent bras nus. Concernant le port du casque, 14 % affirment ne pas l’attacher correctement.

Face à ces chiffres préoccupants, le groupe d’assurance mutuelle MMA, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône et la ville de Marseille ont organisé une reconstitution d’accident à 50 km/h entre une voiture et une scootériste mal équipée. Cette démonstration a eu lieu sur l’Escale Borely à Marseille, ville où les conducteurs de deux-roues représentent 1 tué sur 2 et sont impliqués dans 50 % des accidents.

Cette simulation était l’occasion de sensibiliser le public sur l’importance du port d’équipements et de vêtements protecteurs à moto ou en scooter. En effet, le port d’une veste, d’un pantalon long et de chaussures fermées est primordial pour éviter les fractures et brûlures en cas d’accident.

Ce crash test a suscité de vives réactions de la part du public de vacanciers, impressionné par le choc extrêmement violent. Cette démonstration était inspirée d’une histoire vraie, celle de Lola, jeune fille de 17 ans, aujourd’hui tétraplégique, suite à un accident de la route l’été dernier alors qu’elle était en scooter dans les Bouches-du Rhône.

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