La mortalité routière est passée de 3 653 personnes décédées en 2012 à 3 268 en 2013. Soit 385 vies qui ont été épargnées sur les routes par rapport à l’année précédente.

Le premier semestre 2013 a connu une plus forte baisse de la mortalité (-13,3%) par rapport au deuxième semestre (-5,4%). Cette tendance s’explique par 3 facteurs : le déploiement très médiatisé des premiers radars mobiles nouvelle génération, une météo favorisant peu les déplacements, particulièrement pour les 2 roues, et un prix du carburant à la hausse.

Pour toutes les catégories d’usagers de la route la mortalité routière a reculé : 270 vies sauvées chez les automobilistes (1 612 décès), 33 chez les motocyclistes (631 décès), 20 chez les cyclomotoristes (159 décès), 24 chez les piétons (465 décès), 17 chez les cyclistes (147 décès). Seuls les conducteurs de poids lourds ne bénéficient pas de cette tendance, avec un mort de plus en 2013 (57 décès).

Concernant les jeunes de 18-24 ans la mortalité routière a baissé de 10% en 2013 avec 117 vies sauvés (636 décès).

La principale cause de décès est la vitesse excessive ou inadaptée, qui est impliquée dans 26% des accidents. 18% des conducteurs impliqués dans un accident mortel présentait une alcoolémie supérieure à 0,5 g/l de sang. Ce taux est de 20% chez les motocyclistes, 21% chez les automobilistes et les piétons, et 37% chez les cyclomotoristes. Dans 60% des cas, l’alcoolémie dépasse 1,5 g/l.

En 2013, 70 607 personnes ont été blessées (-6,9%) dans les 58 812 accidents corporels répertoriés (-6%). 25 966 d’entre elles ont dû être hospitalisées (-4,3%) et 15% des personnes hospitalisées plus de 24 heures garderont des séquelles très graves à vie.

Concernant les réseaux routiers, ce sont les itinéraires hors agglomération qui connaissent le plus grand nombre de décès sur la route (2 077 décès), très loin devant les déplacements en ville (930 décès) et sur les autoroutes (261 décès).