Le bilan 2013 de la sécurité routière, annoncé aujourd'hui par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est le meilleur depuis le lancement des statistiques en 1948.

En effet, environ 400 vies auront été sauvées en 2013, comparé à l'année précédente. Une baisse de 11 % du nombre de victimes sur les routes a été enregistrée (soit entre 3 250 morts) contre 3 653 personnes ayant perdu la vie en 2012 (- 8 %). Le pic de mortalité routière avait été atteint en 1972 avec 18 000 personnes tuées. 

La mortalité des 18-24 ans suit la tendance générale avec une baisse de 10 % en 2013. En revanche, le nombre de motocyclistes décédés baisse de seulement 3%. La baisse de la mortalité la plus importante reste celle des voitures de tourisme (-14 %) et le nombre de piétons tués recul, quant à lui, de 7 %. 

Pour continuer d'améliorer la sécurité sur les routes, et passer sous la barre des 2 000 morts par an, plusieurs solutions ont été précédemment évoquées par le ministre : "La vitesse est une cause, sinon la première cause de la mortalité, il faut expérimenter là dessus", a-t-il déjà affirmé. Cependant, il ne compte pas oublier la chasse au téléphone, ni à l'alcool au volant.

Concernant le fléau de la conduite sous l'emprise de l'alcool, les forces de l'ordre évoquent la possibilité d'améliorer les contrôles à ce niveau, pour contrôler davantage d'automobilistes. Une étude publiée avant l'été 2013 avait révélé que les automobilistes français ont une probabilité moyenne de se faire contrôler tous les 62 800 kilomètres... soit une fois tous les cinq ans ! (si le conducteur parcourt une moyenne de 13 000 km par an). L'arrivée de nouveaux éthylotests permettrait de réduire le temps d'attente entre les contrôles. Par ailleurs dans un même soucis d’efficacité, l'évolution des technologies pourrait bientôt permettre d'éviter les très chronophages prises de sang.