De nombreuses mesures ont été proposées par le CNSR lors de la dernière réunion du 29 novembre 2013, l'installation en série d'enregistreurs de données routières sur tous les véhicules européens a été mise en avant. Les experts souhaitent que ce dossier soit porté à Bruxelles pour améliorer la sécurité routière sur les routes.
Ces boîtes noires permettraient de calculer instantanément la vitesse ou encore le temps de freinage. Ainsi, une meilleure connaissance des accidents contribuerait à réduire le taux de mortalité sur les routes. L'appareil n'enregistrerait cependant ni son, ni image et écraserait au fur et à mesure du trajet les données, ne les conservant qu'en cas de choc (entre 30 secondes avant l'accident et 15 secondes après).
Christophe Ramond, membre de l'association Prévention Routière précise que la plupart des véhicules américains en sont équipés. Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière estime qu'en "donnant accès à l’ADN de l’accident, la boîte noire permet de mieux connaître le contexte de la collision et d’analyser les responsabilités, mais c’est aussi un élément préventif, car la présence de l’appareil modifie le comportement du conducteur".
En 2012, la société Cofiroute avait testé le dispositif en avant première sur une vingtaine de ses véhicules de fonction. Résultat : près d'un an plus tard, 56% des conducteurs déclaraient avoir changé leur façon de conduire, roulant moins vite et de manière plus apaisée.
27 décembre 2013
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Des boîtes noires intégrées aux voitures ?
L'une des principales mesures préconisée par le Conseil National de la Sécurité Routière est de généraliser l'installation de boîtes noires dans les véhicules neufs.