Au total, ce sont 300 véhicules équipés de ces nouveaux radars qui devraient être déployés d'ici à trois ans, sur un rythme de 100 par an.

Ces radars, qui se mêlent à la circulation, seront capables de photographier, sans flash et en roulant, les véhicules dépassant la limite de vitesse. Une antenne radar est dissimulée derrière la plaque d'immatriculation du véhicule (qui est conduit par deux policiers en uniforme). Avec ce dispositif, seuls les grands excès de vitesse seront détectés.

Ainsi, sur une voie limitée à 130 km/h par exemple, un automobiliste roulant à 138 km/h ne sera pas verbalisé car la vitesse retenue sera de 124 km/h (138 km/h moins 10%). En revanche, si un automobiliste est photographié à 146 km/h, il obtiendra une contravention puisque la vitesse retenue sera de 131 km/h (146km/h moins 10%). Pour le moment, seuls les véhicules doublant les voitures banalisées seront contrôlés. A partir de cet été, la vitesse des véhicules roulant en sens inverse sera également vérifiée.

Pour rappel, en 2012, la vitesse était responsable de 26% des accidents mortels, soit près de 1 000 personnes décédées sur les routes. Depuis 2003, les radars automatiques ont contribué à une baisse de la  vitesse moyenne de plus de 10 km/h.