A l'entrée de Rennes, fin janvier 2013, plus de 8 000 automobilistes ont été flashés sur la route reliant Rennes à Nantes et 6 000 verbalisations ont été adressées. En effet, les conditions dans lesquelles les infractions d'excès de vitesse ont été relevées sont apparues comme contestables.
Le procureur Thierry Pocquet du Haut-Jussé a donc décidé de classer sans suite toutes les contraventions entre le 22 et le 25 janvier et entre le 28 et le 29 janvier 2013. A l'exception, bien sûr, des excès dépassant les 110 km/h.
Le préfet d'Ile-et-Vilaine, Michel Cadot a expliqué qu'en raison de travaux sur une aire de stationnement, la vitesse limite autorisée sur la voie rapide a été abaissée. Cependant la signalisation n'avait pas été installée suffisamment en amont, et les conducteurs n'ont donc pas pu ralentir à temps.
Pour inciter l'Etat à la clémence, une pétition intitulée "Touche pas à mon radar du Hil", nom et lieu-dit où se trouve le radar en question, a d'ailleurs réuni plusieurs centaines d'automobilistes, victimes de la signalisation défaillante.