Plusieurs associations, dont la Prévention routière, militent pour l'interdiction des oreillettes téléphoniques. L'argument principal mis en avant est la déconcentration qu'engendre la conversation qu'aurait le conducteur avec son interlocuteur. Le téléphone serait à l'origine d'un accident sur dix.
Le Conseil national de la sécurité routière installé mardi 27 novembre (lire notre article sur le sujet) doit livrer ses conclusions d'ici à quatre mois. Selon Le Parisen, cette nouvelle interdiction se ferait de manière progressive et passerait dans un premier temps par une aggravation des sanctions (trois points de retrait au lieu de deux actuellement pour le téléphone).
Le rapport de la mission d'information parlementaire sur la sécurité routière, datant d'octobre 2012, recommande cependant d'autoriser le kit mains libres seulement pour les numéros d'urgence.