En effet, plus d'un million de conducteurs ne l'a jamais fait. Pourtant, on dénombre un automobiliste sur cinq ayant un défaut visuel non ou mal corrigé.
Dans son dernier baromètre de la santé visuelle, les résultats révèlent que les Français accordent une réelle importante à leur acuité visuelle. Cependant, leur connaissance en matière de santé reste assez limitée. Ils sont 40% à penser pouvoir détecter eux-même un problème de vue et 75% des porteurs de lunettes ou de lentilles interrogés ne peuvent pas dire avec certitude leur niveau de correction.
Les risques surviennent notamment après 30 ans. Et même si l'on pense avoir une vue parfaite, il est nécessaire de consulter un ophtalmologiste au moins une fois dans sa vie. En dehors des problèmes de vue traditionnels, certaines maladies visuelles peuvent altérer la conduite : décollement de la rétine, anomalies au niveau des yeux pour les personnes stressées ou diabétiques, glaucomes…
Les lunettes et lentilles au volant son également très importantes, et nombreux sont ceux qui les oublient. D'après l'ASNAV, plus de 40% des conducteurs ne les porteraient pas de manière permanente.
« Mais les lunettes au volant, cela dépend quand même du trouble visuel dont souffre la personne, précise le Dr Charles Mercier-Guyon. Pour quelqu’un qui a une légère myopie associée à une presbytie et qui porte des verres progressifs, ce type de verres peut apporter un certain inconfort et il faut en tenir compte. Bien entendu, quand la myopie dépasse 2 dixièmes, là il est impératif d’avoir une correction pour conduire» ajoute-t-il.
À savoir : lors d'un accident, si vous ne portez pas de lunettes, votre assurance risque de ne pas prendre en charge les dégâts. Ce qui compte, c'est le fait qu'il y ai mentionné "verre correcteur" sur le permis de conduire.