Ce nouveau système permet aux policiers d'effectuer leur procès-verbal à l'aide d'une tablette électronique. De retour au commissariat, les données sont basculées sur un ordinateur fixe et sont expédiées au Centre national de traitement de Rennes. Cet établissement gère déjà les 9 millions de PV des radars automatiques.
Un travail plus rapide (dix minutes au lieu de vingt pour un dresser un PV sur papier) qui permettra d'affecter de nombreux policiers à d'autres missions. Par ailleurs, dans l'ensemble des régions où ce système avait déjà été mis en place, les contestations ont vu leur nombre diminuer (de 10% à 4,7%).
Une révolution qui empêchera également de faire "sauter" son PV grâce à ses relations, comme cela se produisait régulièrement auparavant (représentant alors 10% des amendes).
Le problème est à présent de venir à bout des stocks de souche de papier. C'est pourquoi la cohabitation entre le PV traditionnel et le PV électronique devrait encore durer quelques mois. Lorsque la machine informatique sera finalement lancée, elle produira à elle seule les 26 millions de contraventions annuelles des 560 infractions dénombrées en France.
Certaines villes, de plus en plus intéressées par cette innovation, comptent mettre en place ce nouveau système pour sanctionner les stationnements non payés. Un taux qui a augmenté de plus de 15%.