Parmi les infractions les plus sévèrement réprimées, téléphoner au volant sera puni de 135 euros d'amende et d'un retrait de 3 points contre 35 euros d'amende et un retrait de 2 points auparavant.
En effet, un rapport de la Sécurité Routière de mai dernier a révélé que le portable au volant multipliait par trois le risque d'accident et qu'un accident sur dix mettait en cause son utilisation.
Le kit mains libres, reste quant à lui toléré, malgré des avis divergents. Selon Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière : "Il est sidérant de voir que le kit mains libres reste autorisé, alors qu'il est aussi dangereux que le téléphone tenu en main".
Par ailleurs, l'évolution des détecteurs de radars est confirmée. Désormais appelé "assistants d'aide à la conduite", ils ont pour vocation de signaler les zones dangereuses et non plus de répertorier les radars. Le contrevenant risque à présent une amende de 1 500 euros, un retrait de six points de permis et la saisie de son appareil. Chaque conducteur est donc tenu de mettre à jour son logiciel.
L'amende pour l'utilisation d'écrans tels que les tablettes tactiles ou les jeux vidéos lors de la conduite a été revue à la hausse et s'élève maintenant à 1 500 euros avec un retrait de trois points sur le permis.
Les conducteurs de deux-roues de plus de 125 cm3 devront également redoubler de vigilance, en portant un vêtement muni d'un équipement rétroréfléchissant. En cas d'infraction, l'amende s'élève à 68 euros et s'accompagne d'un retrait de deux points.
Certaines associations, en désaccord avec cette mesure, ont appelé "les opposants du gouvernements aux manettes jusqu'au printemps prochain à se mobiliser énergiquement".