Durant cette phase de test, les véhicules ont parcouru au total 225 000 kilomètres, en mode automatique avec deux personnes présentes à bord, un conducteur “de sécurité” et un informaticien, qui surveillait l’état du logiciel guidant la voiture.
“Nos voitures automatiques utilisent des caméras et un capteur laser pour ‘percevoir’ le trafic routier, ainsi que des cartes détaillées pour la navigation”, explique sur le blog Sebastian Thrun, responsable du projet.
Pour l'instant, Google n’envisage pas une application grand public avant des années. A terme, l’entreprise pourrait être en mesure de proposer aux constructeurs automobiles l’infrastructure informatique nécessaire à la gestion de ces voitures automatiques.
Mais avant d'en arriver à la voiture sans conducteur, il faudra que les systèmes informatiques embarqués soient plus stables que ne le sont les ordinateurs actuels, en proie aux erreurs et aux attaques extérieures. Il faudra aussi repenser la législation routière : pas évident, par exemple, d’établir la responsabilité en cas d’accident, entre le conducteur et le fabricant du logiciel.
Source : AutoNews.fr