Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, étend le principe de l’EAD testé précédemment dans la Drôme, le Finistère, La Réunion, le Loiret, la Manche, le Nord et la Vendée, à l’ensemble du territoire français.
La personne contrôlée positive à l’alcool avec un taux supérieur à 0,8g/l relevant du Tribunal correctionnel, peut à présent équiper son véhicule d’un éthylotest anti-démarrage plutôt que d’avoir une suspension de permis. C’est le préfet qui pourra décider de l’obliger à conduire avec un véhicule équipé d’un éthylotest pendant 6 mois. Le tribunal pourra prolonger cette obligation jusqu’à 5 ans et pourra également moduler l’amende encourue pour compenser le coût d’installation de l’EAD.
Les personnes qui pourront bénéficier de cet aménagement sont les contrevenants non récidivistes avec un taux d’alcool ne dépassant pas 1,8 g/l.
Cette alternative permet au conducteur de pouvoir continuer à se déplacer en véhicule et de conserver son activité professionnelle en cas d’utilisation quotidienne du véhicule.
13 mars 2019
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Les éthylotests anti démarrage (EAD) généralisés
Après avoir été testé dans 7 départements avec succès, le dispositif d’installation des éthylotests anti-démarrage (EAD) pour éviter de perdre son permis est généralisé.