Les parents qui autorisent leur enfant à conduire un cyclomoteur jouent un rôle important puisqu’ils financent dans près de 9 cas sur 10 l’achat, l’assurance et l’entretien du véhicule. Si, parmi eux, 7 sur 10 semblent rassurés et confiants face au comportement de leur enfant à cyclo, ils ne sont pas dupes : 33 % des parents d’adolescents conducteurs de cyclo déclarent savoir que leur enfant commet de temps en temps une infraction (ce que 25 % des adolescents admettent), principalement rouler sur le trottoir et commettre des excès de vitesse, et 32 % savent ou pensent que le cyclomoteur de leur enfant est débridé, pratique reconnue par 31 % des adolescents. Ces derniers sont d’ailleurs plus nombreux à déclarer commettre certaines infractions lorsque leur cyclo est débridé.
Par ailleurs, le casque est le seul élément de protection porté de manière quasi systématique par les adolescents (97% d’entre eux le portent toujours), ce qui n’est pas le cas du blouson (44 % le portent toujours), et encore moins des vêtements couvrants et des gants.
Cette nouvelle édition de la campagne Mortel Scooter a pour objectif de combattre le sentiment d’invulnérabilité des jeunes usagers de scooters et de les confronter à la réalité en leur montrant les conséquences de certains comportements sur la route. Son principe ? Relater des faits, faire témoigner des jeunes, sans discours moralisateur ou culpabilisant, et faire comprendre que l’accident grave change le cours de la vie de façon définitive.