Le vélo fait de plus en plus d'adeptes. En effet, c'est devenu une solution de transport à part entière permettant de se rendre sur son lieu de travail ou chez ses proches. En cas de grève ou d'épidémie, notamment celle du coronavirus, le vélo est une bonne alternative à la voiture ou aux transports en commun.
De plus contrairement aux idées reçues, qui rebutent certaines personnes, pédaler en milieu urbain n’est pas si dangereux… à condition d’y être préparé, et de respecter certaines règles.
Alors avant d’enfourcher un vélo public ou de ressortir votre vieille bicloune dans l’univers impitoyable de la circulation urbaine, Zérotracas.mma vous a distillé quelques conseils.
Pourtant, certains n’osent pas se lancer. Parmi les raisons évoquées : le vol (il suffit d’un bon antivol et d’un peu de bon sens) et la peur de l’accident. On ne va pas vous dire qu’il n’y a aucun risque à pédaler en ville…
Les cyclistes représentent tout de même 6 % des tués sur la route…donc la vigilance est de mise.
Les jeunes et les personnes de plus de 45 ans sont les cyclistes les plus touchés par les accidents. Mais en ville, le vélo reste plutôt sûr, à condition de faire attention et d’être nombreux.
En effet, il est prouvé que plus il y a de vélos, moins il y a d’accident. Alors, tous en selle !
A vélo tout comme en voiture, le code de la route s’applique. Vous devez donc circuler sur la voie la plus à droite et/ou sur les pistes cyclables lorsqu’elles sont obligatoires. Au feu rouge ou à un stop, vous devez vous arrêtez impérativement ; sauf si un panonceau ou un feu spécifique (voir ci-dessous) vous autorise à franchir le feu rouge pour continuer tout droit ou tourner à droite.
D’autres dangers, dus aux usagers de l’espace urbain, guettent le cycliste : voitures pressées, scooters sauvages, poids lourds aveugles et piétons lunaires. Le choc arrière est un grand classique, tout comme les accidents au croisement, lors d’un refus de priorité. Le dépassement rasant (on vous frôle alors que vous roulez tranquillement) est toujours inquiétant et parfois dramatique, notamment pour les cyclistes novices ou très jeunes qui peuvent faire des embardées. Autre grand piège de la ville : la portière de la voiture en stationnement qui s’ouvre devant votre roue, ou le piéton qui descend du trottoir sans regarder.
Enfin soyez très vigilant sur les angles morts, notamment avec les bus et les camions. De leur perchoir, les conducteurs ne vous voient pas, surtout si vous les serrez trop ou si vous commettez l’imprudence de les doubler par la droite, ce qui est formellement interdit. Gardez toujours vos distances pour pouvoir réagir.
La première solution pour éviter les accidents, c’est de suivre le code de la route : s’arrêter au feu rouge, connaître les panneaux (voir notre zoom ci-dessus sur les panneaux propres aux cyclistes), respecter les priorités, ne pas avoir bu ni consommé de stupéfiant, rouler à droite mais dépasser par la gauche, ne pas zigzaguer entre les voitures, ne pas emprunter les sens interdits ni les trottoirs, toutefois tolérés pour les cyclistes de moins de 8 ans. Hé oui : la loi s’applique au guidon comme au volant. Ainsi, il est interdit de téléphoner à vélo et de porter des écouteurs, oreillettes ou casque audio. Tout manquement peut être puni d’une amende.
De plus, il est important de communiquer vos intentions à ceux qui vous suivent, vous croisent ou vous précèdent. Soyez clair dans vos intentions : lorsque vous tournez, tendez le bras pour le signaler. Lors d’un arrêt au feu, placez vous devant les autres véhicules (il existe parfois des sas pour les cyclistes) et signalez ce que vous comptez faire (tourner, aller tout droit…). De manière générale, essayez d’être prévisible dans vos déplacements, et de vous imposer, éventuellement d’un coup de sonnette (obligatoire sur tous les vélos). Car vous avez le droit d’être sur la route et de rouler à plus d’un mètre du trottoir (pour éviter le caniveau et les portières qui s’ouvrent sans prévenir). Tant pis si derrière ça klaxonne. Les voitures peuvent attendre et ce ne sont pas les vélos qui leur font perdre du temps en ville.
Lors de vos déplacements, il est important d’être concentré et ne pas trop rêvasser. Soyez vigilant, des yeux et des oreilles (pas de lecteur audio MP3 !), les mains toujours sur le guidon et prêtes à réagir promptement.
Par ailleurs, prenez garde aux manteaux longs et aux écharpes qui peuvent se prendre dans les rayons.
Pour la protection des pieds, évitez les tongs et les sandales. Tâchez de porter des gants qui protègeront vos mains en cas de froid l’hiver et en cas de chute en toute saison.
Et puis, il y a le casque qui permet de réduire les risques de traumatismes crâniens en cas de chute. Celui-ci est recommandé pour tous et obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans.
Deux petits accessoires très simples jouent un rôle important dans la sécurité en ville. D’abord l’écarteur de danger : ce bout de plastique fixé à la gauche du cadre rappelle aux voitures qu’elles doivent laisser un mètre pour vous dépasser. En effet, en ville la distance latérale minimum pour dépasser un cycliste est d'1 mètre.
Ensuite le rétroviseur pour savoir ce qui se passe derrière. Un modèle “mobylette“ convient très bien et vous évite de vous retourner trop souvent. Toutefois, n’hésitez pas à tendre l’oreille et l’œil vers l’arrière. Il y a aussi les dispositifs réfléchissants situés sur les côtés des pédales, mais aussi à l’avant et à l’arrière du vélo. Et les feux de position permettant de mieux voir et d’être vu.
Si vous louez un vélo (on pourra reprocher aux Vélib de ne pas être équipés des deux éléments cités plus haut), regardez son état avant de l’enfourcher et pensez à régler la selle : vos pieds doivent à peine toucher le sol. Les techniciens Vélib effectuent ainsi 120 réparations quotidiennes et ce n’est pas suffisant pour que les 20 000 bécanes parisiennes soient toutes opérationnelles.
En conclusion, n’hésitez pas, quand c’est possible, à laisser la voiture au garage et à enfourcher un vélo. C’est dingue comme on voit la ville différemment et comme on se sent vite mieux. À condition de ne jamais relâcher son attention et d’être bien équipé. Pour cela, tentez l'expérience Zérotracas.
De plus contrairement aux idées reçues, qui rebutent certaines personnes, pédaler en milieu urbain n’est pas si dangereux… à condition d’y être préparé, et de respecter certaines règles.
Alors avant d’enfourcher un vélo public ou de ressortir votre vieille bicloune dans l’univers impitoyable de la circulation urbaine, Zérotracas.mma vous a distillé quelques conseils.
La circulation à vélo
Économique, rapide, non polluant, sain, silencieux, la bicyclette est le mode de déplacement urbain idéal.Pourtant, certains n’osent pas se lancer. Parmi les raisons évoquées : le vol (il suffit d’un bon antivol et d’un peu de bon sens) et la peur de l’accident. On ne va pas vous dire qu’il n’y a aucun risque à pédaler en ville…
Les cyclistes représentent tout de même 6 % des tués sur la route…donc la vigilance est de mise.
Les jeunes et les personnes de plus de 45 ans sont les cyclistes les plus touchés par les accidents. Mais en ville, le vélo reste plutôt sûr, à condition de faire attention et d’être nombreux.
En effet, il est prouvé que plus il y a de vélos, moins il y a d’accident. Alors, tous en selle !
A vélo tout comme en voiture, le code de la route s’applique. Vous devez donc circuler sur la voie la plus à droite et/ou sur les pistes cyclables lorsqu’elles sont obligatoires. Au feu rouge ou à un stop, vous devez vous arrêtez impérativement ; sauf si un panonceau ou un feu spécifique (voir ci-dessous) vous autorise à franchir le feu rouge pour continuer tout droit ou tourner à droite.
La signalisation
Accès interdit
|
Débouché de cyclistes
|
Panonceau de catégorie cycle
|
Piste ou bande cyclable conseillée et réservée aux cycles (début et fin)
Piste ou bande obligatoires pour les cycles (début et fin)
Signalisation d'une voie verte : réservée aux piétons et véhicules non motorisés (début et fin)
Sens unique autorisé aux cyclistes dans les deux sens
Panonceaux et feux clignotants d’autorisation pour un cycliste quand le feu est au jaune fixe ou au rouge de s’engager (de tourner à droite ou de continuer tout droit) tout en cédant le passage
Les bons comportements
La rue est pavée de mauvaises intentions pour se faire mal tout seul. La chute reste l’accident – souvent sans gravité – le plus fréquent en vélo. Gravillons, feuilles mortes, plaque d’égout, flaque d’huile, trottoirs, rails de tram, ou tout simplement un mauvais freinage, peuvent envoyer valdinguer monture et pédaleur. Alors regardez loin devant et voyez où vous mettez vos roues.D’autres dangers, dus aux usagers de l’espace urbain, guettent le cycliste : voitures pressées, scooters sauvages, poids lourds aveugles et piétons lunaires. Le choc arrière est un grand classique, tout comme les accidents au croisement, lors d’un refus de priorité. Le dépassement rasant (on vous frôle alors que vous roulez tranquillement) est toujours inquiétant et parfois dramatique, notamment pour les cyclistes novices ou très jeunes qui peuvent faire des embardées. Autre grand piège de la ville : la portière de la voiture en stationnement qui s’ouvre devant votre roue, ou le piéton qui descend du trottoir sans regarder.
Enfin soyez très vigilant sur les angles morts, notamment avec les bus et les camions. De leur perchoir, les conducteurs ne vous voient pas, surtout si vous les serrez trop ou si vous commettez l’imprudence de les doubler par la droite, ce qui est formellement interdit. Gardez toujours vos distances pour pouvoir réagir.
La première solution pour éviter les accidents, c’est de suivre le code de la route : s’arrêter au feu rouge, connaître les panneaux (voir notre zoom ci-dessus sur les panneaux propres aux cyclistes), respecter les priorités, ne pas avoir bu ni consommé de stupéfiant, rouler à droite mais dépasser par la gauche, ne pas zigzaguer entre les voitures, ne pas emprunter les sens interdits ni les trottoirs, toutefois tolérés pour les cyclistes de moins de 8 ans. Hé oui : la loi s’applique au guidon comme au volant. Ainsi, il est interdit de téléphoner à vélo et de porter des écouteurs, oreillettes ou casque audio. Tout manquement peut être puni d’une amende.
De plus, il est important de communiquer vos intentions à ceux qui vous suivent, vous croisent ou vous précèdent. Soyez clair dans vos intentions : lorsque vous tournez, tendez le bras pour le signaler. Lors d’un arrêt au feu, placez vous devant les autres véhicules (il existe parfois des sas pour les cyclistes) et signalez ce que vous comptez faire (tourner, aller tout droit…). De manière générale, essayez d’être prévisible dans vos déplacements, et de vous imposer, éventuellement d’un coup de sonnette (obligatoire sur tous les vélos). Car vous avez le droit d’être sur la route et de rouler à plus d’un mètre du trottoir (pour éviter le caniveau et les portières qui s’ouvrent sans prévenir). Tant pis si derrière ça klaxonne. Les voitures peuvent attendre et ce ne sont pas les vélos qui leur font perdre du temps en ville.
Lors de vos déplacements, il est important d’être concentré et ne pas trop rêvasser. Soyez vigilant, des yeux et des oreilles (pas de lecteur audio MP3 !), les mains toujours sur le guidon et prêtes à réagir promptement.
L’équipement du cycliste
A vélo, il est important d’être vu (vêtements clairs, équipements réfléchissants…), mais aussi d’être protégé. Le gilet réfléchissant reste la meilleure option vestimentaire pour être visible de loin et la nuit. Il est d'ailleurs obligatoire hors agglomération la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante.Par ailleurs, prenez garde aux manteaux longs et aux écharpes qui peuvent se prendre dans les rayons.
Pour la protection des pieds, évitez les tongs et les sandales. Tâchez de porter des gants qui protègeront vos mains en cas de froid l’hiver et en cas de chute en toute saison.
Et puis, il y a le casque qui permet de réduire les risques de traumatismes crâniens en cas de chute. Celui-ci est recommandé pour tous et obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans.
L’équipement du vélo
Avant de vous lancer sur le macadam, quelques contrôles s’imposent. Vérifiez ou faites vérifier l’équipement de votre vélo (freins, pneus, sonnette, éclairage, transmission…). Les magasins de sports, les boutiques de cycles ou des stations de réparation vous proposent ce service.Deux petits accessoires très simples jouent un rôle important dans la sécurité en ville. D’abord l’écarteur de danger : ce bout de plastique fixé à la gauche du cadre rappelle aux voitures qu’elles doivent laisser un mètre pour vous dépasser. En effet, en ville la distance latérale minimum pour dépasser un cycliste est d'1 mètre.
Ensuite le rétroviseur pour savoir ce qui se passe derrière. Un modèle “mobylette“ convient très bien et vous évite de vous retourner trop souvent. Toutefois, n’hésitez pas à tendre l’oreille et l’œil vers l’arrière. Il y a aussi les dispositifs réfléchissants situés sur les côtés des pédales, mais aussi à l’avant et à l’arrière du vélo. Et les feux de position permettant de mieux voir et d’être vu.
Si vous louez un vélo (on pourra reprocher aux Vélib de ne pas être équipés des deux éléments cités plus haut), regardez son état avant de l’enfourcher et pensez à régler la selle : vos pieds doivent à peine toucher le sol. Les techniciens Vélib effectuent ainsi 120 réparations quotidiennes et ce n’est pas suffisant pour que les 20 000 bécanes parisiennes soient toutes opérationnelles.
En conclusion, n’hésitez pas, quand c’est possible, à laisser la voiture au garage et à enfourcher un vélo. C’est dingue comme on voit la ville différemment et comme on se sent vite mieux. À condition de ne jamais relâcher son attention et d’être bien équipé. Pour cela, tentez l'expérience Zérotracas.