Les mesures n'ont pas tardées. Mais il est important de rappeler que le facteur humain a joué un rôle moteur dans l'accident. L'enquête s'oriente en effet vers une erreur humaine. Le chauffeur aurait préféré prendre l'itinéraire le plus rapide indiqué par son GPS. L'accompagnatrice et le chauffeur du car qui ne conduisait pas ont en effet déclaré cela à la gendarmerie.
Première décision annoncée François Fillon : des contrôles de gendarmerie renforcés tout l'été sur la portion de la route Napoléon concernée (RN85). Il faut que "dès maintenant ce ne soit plus possible" pour les camions et autocars d'emprunter cette route dangereuse, a précisé François Fillon.
Deuxième décision : une signalisation accrue dès la fin juillet, avec notamment "des énormes flashes".
Troisième décision : un "portique à lamelles" sera installé fin septembre "pour que les véhicules hors gabarit se rendent compte du danger". Des dérogations continueront à être accordées, mais seront mieux encadrées. Les véhicules recevront une carte magnétique permettant d'élever la nouvelle barrière à leur passage.
Le "portique en dur" est prévu pour l'été 2008. Il interdira "physiquement et totalement le passage" à ces véhicules. Une voie de retournement, pour les chauffeurs qui devraient rebrousser chemin, est programmée ainsi que des barrières en béton de séparation de la chaussée.
Mais la route Napoléon n'est évidemment pas le seul axe de circulation à risque. Un audit de tous les itinéraires à forte déclivité est commandé. Ces zones de circulation à risque seront dévoilées en août par le Ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, Jean-Louis Borloo.