L’objectif de passer sous les 5 000 morts sur les routes françaises en 2005 étant atteint, c’est maintenant le seuil des 4 000 morts qui est en ligne de mire pour tous les acteurs de la prévention routière.
Pour Rémy Heitz, délégué interministériel à la sécurité routière, la modification des comportements sur la route reste la voie la plus prometteuse « La vitesse et l'alcool sont toujours deux points critiques ».
En 2006, les radars vont donc continuer à se propager le long de nos routes. 500 nouveaux radars vont s'ajouter, en 2006, aux 1 000 déjà installés. Et nous serons encore des privilégiés par rapport à certains voisins européens : 6000 radars sont en service au Royaume-Uni…
Plus original serait le déploiement de dispositifs de contrôle aux feux rouges. Le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, l'a proposé en octobre 2005. L'efficacité et la fiabilité de ces équipements sont actuellement testées, notamment sur des carrefours parisiens.
Enfin, de nouveaux systèmes de contrôle des distances de sécurité entre véhicules ont été installés dans des tunnels, qui constituent les sites les plus sensibles. Ils sont sans doute amenés à être développés.
La consommation d'alcool et de drogue reste préoccupante. En 2005, le nombre de dépistages de conducteurs présentant un taux d'alcoolémie supérieur à 0,5 g/l a augmenté de 12,3 %. Normal diront certains, les contrôles étant plus nombreux. Certes, mais dans une proportion moindre : + 7,9 %.
Le réseau routier et les infrastructures doivent en parallèle s’améliorer : 2 000 personnes environ se tuent chaque année en heurtant des obstacles fixes le long des routes, après avoir perdu le contrôle de leur véhicule. En 2004, 592 personnes ont ainsi été tuées après avoir heurté un arbre, 381 un fossé ou un talus, 249 une pile de pont ou un mur, 197 un poteau, 169 une glissière de sécurité…
30 novembre 1999
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