Le ministère de l'économie, des Finances et de l'Industrie sera présent sur trois étapes du Tour de France cycliste 2005 afin de promouvoir le port du casque à vélo.
La sécurité des cyclistes n'a cessé de s'améliorer depuis 30 ans, mais on dénombrait encore en 2004 167 tués et 4 427 blessés dont 669 graves (les cyclistes étant particulièrement vulnérables du fait de l'absence de protection).
La plupart des décès ou des séquelles graves, chez les cyclistes accidentés, sont dus à des lésions cérébrales. Le port du casque à vélo est incontestablement de nature à réduire la gravité des accidents : il diminue de 85 % le risque de traumatisme crânien.
Des dépliants et cartes postales sur le port du casque à vélo et la sécurité de la pratique cycliste seront remis au public lors de ces trois journées pour inciter les adultes et les enfants en toute circonstance.
Par ailleurs, une étude réalisée par l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé, au printemps 2005, sur un échantillon représentatif de 958 personnes de 15 ans et plus, démontre que…
37 % déclarent avoir fait du vélo au cours des 12 derniers mois, dont 51 % au moins une fois par mois
La pratique est plus répandue lorsqu'il y a au moins un enfant au foyer (41 % contre 35 % pour les foyers sans enfant).
Le port du casque lors de la dernière sortie concerne 9 % des interviewés mais seulement 5 % parmi les femmes et les 15-24 ans.
Son utilisation est plus répandue parmi ceux qui font souvent du vélo (21 % pour ceux qui le pratiquent au moins une fois par semaine et parmi les Franciliens).
Conclusion : alors qu'il représente la protection la plus efficace pour protéger la tête en cas de chute, le port du casque est donc bien loin d'être généralisé.