La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes vient d’ordonner le retrait du marché de seize modèles d'éthylotests électroniques sur les vingt-sept contrôlés.
« Un danger grave et immédiat pour la santé et la sécurité des personnes ». Telle est la motivation de l'arrêté publié fin novembre au « Journal officiel ».
Ainsi un conducteur peut très bien, de bonne foi, prendre le volant après avoir vérifié son niveau d'alcoolémie et obtenu un résultat « faussement négatif ».
Cet arrêté prend la suite de l’enquête de « 60 Millions de consommateurs » l'été dernier qui avait déjà fait le même constat.
Des éthylotests électroniques fonctionnent parfaitement, tout comme les éthylotests chimiques à la norme NF, notamment ceux à 1 € , qui connaissent un réel succès.
Voici la liste des produits retirés du marché :
Alkadis (Seju Engeenering Safe Mate),
Delatex (Automan AML 208,
Alcosafe KX 188 BMK II),
Delta (Digital Clip Sonic TEC 14),
Eclats Antivol (ABT 588, DADPR CA 2000),
IDK Multimédia (Automan AML 201),
Pelimex (CA 2000),
Phenix (Alcootest 2000 AML 201 VM),
Terraillon (Alcooguide),
Velleman Electronique (Automan AML 399),
ainsi que certains lots d'Eclats Antivol (Trooper 200 DABT 6), GA-3C (Ethylo 1600 FIT 138), Neotest (Testalco), Pelimex (CA 2000 PX PRO), Serpie (Homme moderne HM Design).
30 novembre 1999
voiture
sécurité routière