Depuis la mise en place du permis probatoire, cet examen est la première étape obligatoire du permis de conduire pour les jeunes nés après le 1er janvier 1988. Il est aussi nécessaire pour obtenir le BSR, désormais indispensable pour conduire un cyclomoteur dès 14 ans.
Zérotracas.com profite de ce printemps de la prévention pour décrypter l'ASSR, l'ASR et le BSR, les abréviations de la Sécurité Routière de demain.
13% de la population française a entre 15 et 24 ans ; mais cette classe d'âge représente plus d'un quart des tués de la route (1855 morts en 2002). Et s'ils sont les premières victimes de la violence routière d'aujourd'hui, ils sont aussi et surtout les conducteurs de demain.
L'excellente idée d'éduquer les enfants aux dangers de la route dès le plus jeune âge n'est pas nouvelle. Mais en liant l'ASSR à l'obtention du permis de conduire et en la rendant obligatoire et accessible à tous, y compris au public non scolaire, le gouvernement va plus loin. Il se sert de l'école pour faire évoluer les mentalités et met en place un apprentissage progressif des règles de la route, susceptibles de faire éclore une génération de jeunes conducteurs responsables.
Phase 1 : l'ASSR de 1er niveau.
Maintenant, les jeunes commencent à passer leur permis au collège, en 5ème. C'est en effet autour de 12-13 ans qu'ils sont soumis au premier niveau de l'ASSR (Attestation Scolaire de Sécurité Routière) et inscrit automatiquement par leur collège.
Organisé chaque année en mars dans les établissements publics et privés sous contrat, cet examen vise à tester les connaissances des collégiens en matière de sécurité routière. Il se compose d'une série de 20 séquences vidéo ouvrant sur des questions à choix multiples. Les séquences illustrent des situations que les collégiens peuvent rencontrer en tant que piétons, cyclistes, cyclomotoristes ou passagers d'une voiture.
L'attestation est attribuée aux élèves ayant obtenue au moins 10/20 aux épreuves. Que les recalés se rassurent : on peut passer l'ASSR autant de fois que nécessaire. Ceux qui ont leur carte de réussite en poche peuvent passer le BSR.
Phase 2 : le BSR.
L'ASSR de 1er niveau constitue la partie théorique du BSR (Brevet de Sécurité Routière), obligatoire depuis 1997 pour conduire un cyclomoteur entre 14 et 16. La partie pratique du BSR consiste en une formation de 5 heures à la conduite sur la voie publique. Elle est assurée par un formateur qualifié, souvent un moniteur d'auto-école, agréé par le Préfet.
Depuis le premier janvier 2004, le BSR est également obligatoire pour conduire un cyclomoteur quel que soit l'âge. En l'absence de permis de conduire, il l'est aussi pour conduire un voiturette (quadricycle léger à moteur). En gros, sans le BSR, on se cantonne au vélo !
Phase 3 : l'ASSR de second niveau.
En classe de 3ème (donc autour de 14-15 ans), les collégiens doivent passer l'ASSR de second niveau. L'examen se déroule également en mars et aux mêmes conditions que son petit frère de 1er niveau.
La nouveauté, c'est que l'obtention de l'ASSR de 2ème niveau est obligatoire pour s'inscrire à l'examen du permis de conduire auto et moto.
L'ASR : la même chose, sans scolaire.
Pour le public non-scolarisé ou adulte, l'ASR (Attestation de Sécurité Routière) est organisée dans les établissements du réseau GRETA (Groupement d'établissements pour la formation des adultes), dont la liste est disponible sur les sites du Ministère de l'Education Nationale (www.eduscol.education.fr) et de la Sécurité Routière (www.securiteroutière.gouv.fr).
Tous les ans, chaque département accueille au moins deux sessions, dont les dates sont fixées par le GRETA et l'Inspection Académique.
L'obtention de cette attestation est également indispensable pour s'inscrire au permis de conduire et, complétée par le BSR, pour conduire un cyclomoteur ou une voiturette à moteur.
Tout comme les autres examens, l'examen de l'ASR est gratuit et sans limitation du nombre de tentatives. On peut s'y préparer dans les auto-écoles et certains organismes de formation professionnelle.
Le témoignage de Valérie-Anne, en 3ème au Lycée du Touvet (Isère) : « Un gros manque de préparation ».
« En 5ème, notre prof d'éducation civique a pris 3 ou 4 heures pour nous expliquer les panneaux routiers et quelques règles de base. En revanche, pour l'ASSR de 2ème niveau que je viens de réussir en mars dernier, rien du tout ! On nous a prévenu 2 semaines avant, sans nous former, ni même nous donner un programme. Un surveillant nous a fait passer l'épreuve pendant une heure de permanence, mais les réponses aux questions fusaient dans la salle. Du coup, toute ma classe l'a réussi. Dans les autres classes, ceux qui l'ont raté ont pu le repasser. Et comme les questions étaient les mêmes, tout le monde l'a eu aussi.
Je trouve l'idée d'une formation à la conduite à l'école plutôt bonne, mais il y a un gros manque de préparation et d'information. Par exemple, je n'avais jamais entendu parler du BSR. C'est même comme ça qu'on appelle l'ASSR ! Des copines d'autres collèges m'ont dit qu'elles avaient été préparées et que l'examen était super sérieux. Mais, comme moi, elles constatent que les garçons qui ont un scooter roulent toujours comme des cakes ! ».
Zérotracas.com profite de ce printemps de la prévention pour décrypter l'ASSR, l'ASR et le BSR, les abréviations de la Sécurité Routière de demain.
13% de la population française a entre 15 et 24 ans ; mais cette classe d'âge représente plus d'un quart des tués de la route (1855 morts en 2002). Et s'ils sont les premières victimes de la violence routière d'aujourd'hui, ils sont aussi et surtout les conducteurs de demain.
L'excellente idée d'éduquer les enfants aux dangers de la route dès le plus jeune âge n'est pas nouvelle. Mais en liant l'ASSR à l'obtention du permis de conduire et en la rendant obligatoire et accessible à tous, y compris au public non scolaire, le gouvernement va plus loin. Il se sert de l'école pour faire évoluer les mentalités et met en place un apprentissage progressif des règles de la route, susceptibles de faire éclore une génération de jeunes conducteurs responsables.
Phase 1 : l'ASSR de 1er niveau.
Maintenant, les jeunes commencent à passer leur permis au collège, en 5ème. C'est en effet autour de 12-13 ans qu'ils sont soumis au premier niveau de l'ASSR (Attestation Scolaire de Sécurité Routière) et inscrit automatiquement par leur collège.
Organisé chaque année en mars dans les établissements publics et privés sous contrat, cet examen vise à tester les connaissances des collégiens en matière de sécurité routière. Il se compose d'une série de 20 séquences vidéo ouvrant sur des questions à choix multiples. Les séquences illustrent des situations que les collégiens peuvent rencontrer en tant que piétons, cyclistes, cyclomotoristes ou passagers d'une voiture.
L'attestation est attribuée aux élèves ayant obtenue au moins 10/20 aux épreuves. Que les recalés se rassurent : on peut passer l'ASSR autant de fois que nécessaire. Ceux qui ont leur carte de réussite en poche peuvent passer le BSR.
Phase 2 : le BSR.
L'ASSR de 1er niveau constitue la partie théorique du BSR (Brevet de Sécurité Routière), obligatoire depuis 1997 pour conduire un cyclomoteur entre 14 et 16. La partie pratique du BSR consiste en une formation de 5 heures à la conduite sur la voie publique. Elle est assurée par un formateur qualifié, souvent un moniteur d'auto-école, agréé par le Préfet.
Depuis le premier janvier 2004, le BSR est également obligatoire pour conduire un cyclomoteur quel que soit l'âge. En l'absence de permis de conduire, il l'est aussi pour conduire un voiturette (quadricycle léger à moteur). En gros, sans le BSR, on se cantonne au vélo !
Phase 3 : l'ASSR de second niveau.
En classe de 3ème (donc autour de 14-15 ans), les collégiens doivent passer l'ASSR de second niveau. L'examen se déroule également en mars et aux mêmes conditions que son petit frère de 1er niveau.
La nouveauté, c'est que l'obtention de l'ASSR de 2ème niveau est obligatoire pour s'inscrire à l'examen du permis de conduire auto et moto.
L'ASR : la même chose, sans scolaire.
Pour le public non-scolarisé ou adulte, l'ASR (Attestation de Sécurité Routière) est organisée dans les établissements du réseau GRETA (Groupement d'établissements pour la formation des adultes), dont la liste est disponible sur les sites du Ministère de l'Education Nationale (www.eduscol.education.fr) et de la Sécurité Routière (www.securiteroutière.gouv.fr).
Tous les ans, chaque département accueille au moins deux sessions, dont les dates sont fixées par le GRETA et l'Inspection Académique.
L'obtention de cette attestation est également indispensable pour s'inscrire au permis de conduire et, complétée par le BSR, pour conduire un cyclomoteur ou une voiturette à moteur.
Tout comme les autres examens, l'examen de l'ASR est gratuit et sans limitation du nombre de tentatives. On peut s'y préparer dans les auto-écoles et certains organismes de formation professionnelle.
Le témoignage de Valérie-Anne, en 3ème au Lycée du Touvet (Isère) : « Un gros manque de préparation ».
« En 5ème, notre prof d'éducation civique a pris 3 ou 4 heures pour nous expliquer les panneaux routiers et quelques règles de base. En revanche, pour l'ASSR de 2ème niveau que je viens de réussir en mars dernier, rien du tout ! On nous a prévenu 2 semaines avant, sans nous former, ni même nous donner un programme. Un surveillant nous a fait passer l'épreuve pendant une heure de permanence, mais les réponses aux questions fusaient dans la salle. Du coup, toute ma classe l'a réussi. Dans les autres classes, ceux qui l'ont raté ont pu le repasser. Et comme les questions étaient les mêmes, tout le monde l'a eu aussi.
Je trouve l'idée d'une formation à la conduite à l'école plutôt bonne, mais il y a un gros manque de préparation et d'information. Par exemple, je n'avais jamais entendu parler du BSR. C'est même comme ça qu'on appelle l'ASSR ! Des copines d'autres collèges m'ont dit qu'elles avaient été préparées et que l'examen était super sérieux. Mais, comme moi, elles constatent que les garçons qui ont un scooter roulent toujours comme des cakes ! ».