Le 13 juin dernier, l’Observatoire kilométrique vélo, lancé par le Club des villes et territoires cyclables et l’ADEME, a publié une étude présentant les effets de l’indemnité kilométrique vélo sur les salariés de 66 entreprises qui ont adopté la mesure.
Cette enquête révèle des résultats très encourageants : tout d’abord, une augmentation remarquable du nombre de cyclistes (+69 %). En effet, 9 % des collaborateurs des établissements interrogés utilisent le vélo pour se rendre au travail, contre 3 % pour la moyenne nationale.
Mais ce n’est pas tout. L’essor de la pratique du vélo a aussi des conséquences positives sur la santé et l’humeur de ses adeptes : ils sont 15 % moins souvent en arrêt maladie et leur humeur se voit nettement améliorée maintenant qu’ils ne subissent plus le stress suscité par l’usage des transports en commun (grèves, retards) ou de la voiture (embouteillages, problèmes de stationnement).
Ils réalisent également des économies considérables sur les frais liés à leur véhicule (parking, essence) et ne souffrent plus du manque d’activité physique.
Les récalcitrants diraient que ce système représente un coût trop important pour les entreprises, mais une expérimentation menée par l’ADEME en 2014 révèle que la moitié des bénéficiaires de l’IKV étaient d’anciens usagers des transports en commun, dont le budget était en grande partie pris en charge par leur entreprise. Ainsi, les dépenses réservées à l’IKV proviennent de celles dédiées aux transports en commun et ne génèrent donc pas forcément de frais supplémentaires.
L’IKV est pour l’instant facultative, mais cela pourrait changer. En effet, l’Observatoire kilométrique vélo a demandé au gouvernement d'inscrire la généralisation et l'amélioration de ce dispositif dans le projet de loi d'orientation des mobilités. Une discussion à ce sujet aura lieu à l’autonome prochain.
Cette enquête révèle des résultats très encourageants : tout d’abord, une augmentation remarquable du nombre de cyclistes (+69 %). En effet, 9 % des collaborateurs des établissements interrogés utilisent le vélo pour se rendre au travail, contre 3 % pour la moyenne nationale.
Mais ce n’est pas tout. L’essor de la pratique du vélo a aussi des conséquences positives sur la santé et l’humeur de ses adeptes : ils sont 15 % moins souvent en arrêt maladie et leur humeur se voit nettement améliorée maintenant qu’ils ne subissent plus le stress suscité par l’usage des transports en commun (grèves, retards) ou de la voiture (embouteillages, problèmes de stationnement).
Ils réalisent également des économies considérables sur les frais liés à leur véhicule (parking, essence) et ne souffrent plus du manque d’activité physique.
Les récalcitrants diraient que ce système représente un coût trop important pour les entreprises, mais une expérimentation menée par l’ADEME en 2014 révèle que la moitié des bénéficiaires de l’IKV étaient d’anciens usagers des transports en commun, dont le budget était en grande partie pris en charge par leur entreprise. Ainsi, les dépenses réservées à l’IKV proviennent de celles dédiées aux transports en commun et ne génèrent donc pas forcément de frais supplémentaires.
L’IKV est pour l’instant facultative, mais cela pourrait changer. En effet, l’Observatoire kilométrique vélo a demandé au gouvernement d'inscrire la généralisation et l'amélioration de ce dispositif dans le projet de loi d'orientation des mobilités. Une discussion à ce sujet aura lieu à l’autonome prochain.
Téléchargez l'enquête ici : http://www.missblabla.fr/wp-content/uploads/2018/06/Enquete-IKV-juin-2018-1.pdf