Pour encourager la pratique du vélo dans les villes, plus de 200 parlementaires ont demandé à l’Etat via une tribune du Journal du Dimanche, de mettre en place un plan vélo. Il faut dire que le vélo présente plusieurs avantages : il est économique, écologique, n’entraîne pas d’embouteillages ni de nuisances sonores et permet un accès à la mobilité à tous.

En demandant à l’Etat de financer un plan vélo dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités, les parlementaires souhaitent que le vélo devienne un moyen de transport alternatif à la voiture. En effet, beaucoup de conducteurs prennent leur voiture pour effectuer leurs déplacements domicile-travail alors qu’ils ont moins de 5 kilomètres à parcourir. Ainsi, plus de deux tiers de ces courts déplacements sont faits en voiture.

Les signataires souhaitent donc le développement des voies cyclables et de liaisons dites « autoroutes vélo ». Pour leur mise en place, le Conseil d’orientation des infrastructures a recommandé un plan vélo de 350 millions d’euros qui s’échelonnera sur 4 ans.

Les parlementaires demandent aussi à ce que l’indemnité kilométrique vélo soit généralisée pour tous les employeurs privés et publics. Pour rappel, cette mesure permet aux employeurs d’indemniser les salariés qui effectuent leurs déplacements domicile-travail en vélo à hauteur de 0,25 € par kilomètre parcouru.

Par ailleurs, les signataires demandent que des mesures de sécurité routière soient mises en place en même temps que ce plan vélo pour garantir la sécurité des cyclistes. Cela peut être par exemple, l’introduction d’un code de la rue pour favoriser le partage de la route.