Selon l’ordonnance (*) publiée fin mars au Journal officiel, les jeunes conducteurs ayant suivi une formation complémentaire, pourront réduire la durée de la période probatoire. Cette initiative, qui a été déjà adoptée par de nombreux pays européens, est une façon d'encourager les jeunes conducteurs à se former davantage.
Quelles sont les nouveautés ?
Actuellement, la période probatoire pour les nouveaux conducteurs est de 3 ou 2 ans pour les élèves ayant choisi l’apprentissage anticipé de la conduite. Avec cette nouvelle ordonnance, le délai probatoire pour les conducteurs qui décideraient de suivre une formation complémentaire sera réduit mais ne pourra être effective que sous deux conditions :
1. N’avoir commis aucune infraction ayant donné lieu à un retrait de points ou ayant entraîné une mesure de restriction ou de suspension du droit de conduire au cours de cette période
2. Avoir suivi une formation complémentaire dont les modalités seront précisées par décret en Conseil d’État.
Toutefois cette ordonnance n’a aucun caractère obligatoire. Les conducteurs ont le choix, de ce fait, d'accepter ou de refuser de suivre cette formation post-permis.
Bien que pour le moment, le gouvernement n’ait pas encore présenté les modalités précises de cette formation tant sur sa durée que son coût, cette mesure s’avère très positive notamment sur la réduction de l’accidentalité. En effet, selon plusieurs rapports et études récentes sur le sujet, le phénomène d’accidentalité est particulièrement élevé au cours des mois suivant l’obtention du permis de conduire. Ainsi, en 2016, près d’un quart des accidents corporels ont impliqué au moins un jeune conducteur, selon les données de la Sécurité routière.
Ainsi, un conducteur novice a 3 fois plus de risque d’être tué qu’un conducteur expérimenté (rapporté au nombre de kilomètres parcourus).
(*) Ordonnance n°2018-207 parue au journal officiel du 29 mars 2018 – NOR : INTS 1804673R
Bien que pour le moment, le gouvernement n’ait pas encore présenté les modalités précises de cette formation tant sur sa durée que son coût, cette mesure s’avère très positive notamment sur la réduction de l’accidentalité. En effet, selon plusieurs rapports et études récentes sur le sujet, le phénomène d’accidentalité est particulièrement élevé au cours des mois suivant l’obtention du permis de conduire. Ainsi, en 2016, près d’un quart des accidents corporels ont impliqué au moins un jeune conducteur, selon les données de la Sécurité routière.
Ainsi, un conducteur novice a 3 fois plus de risque d’être tué qu’un conducteur expérimenté (rapporté au nombre de kilomètres parcourus).
(*) Ordonnance n°2018-207 parue au journal officiel du 29 mars 2018 – NOR : INTS 1804673R