C’est une indemnité versée par un employeur à un employé si celui-ci effectue une distance à vélo pour aller à son emploi. Son montant doit être négocié dans chaque entreprise, mais il tourne généralement autour de 0,25 € par kilomètre parcouru. Au delà, il n'est plus exonéré de cotisations patronales et sociales pour l’employeur et d’impôt sur le revenu pour le salarié.
Aujourd’hui, elle est très peu répandue. Seulement 85 entreprises l’utilisent, soit environ 150 000 salariés. Selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie), appliquer l’IKV à une entreprise ferait augmenter l’utilisation du vélo de 125 % en un an.
Si l’IKV généralisée se mettait en place, il pourrait y avoir en 2022 1,4 millions de salariés allant au travail en vélo !
« Ce n’est pas un objectif impossible » selon Mathieu Orphelin, un des auteurs d‘un rapport sur le sujet publié le 13 décembre dernier, qui précise que 70 % des trajets de moins de 5 km se font en voiture. Sur cette distance, le vélo est le mode de transport le plus performant en milieu urbain et semi-urbain.
Une étude menée aux Pays-Bas révèle que les employés venant en vélo ont une fréquence congés maladie 15 % plus basse que des non-cyclistes. Des avantages pour la santé qui sont combinés avec une baisse de l’obésité, des crises cardiaques, des cancers et du diabète.
Selon le rapport, il faudrait que l’indemnité atteigne 35 € par mois pour qu’elle soit suffisamment conséquente pour que les employés viennent en vélo. Ce rapport déposé au Ministère des Transports fera-t-il adopter l’IKV généralisé ? Réponse dans quelques semaines.
20 décembre 2017
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L'indemnité kilométrique vélo encore trop peu répandue
Peu de personnes le connaissent aujourd’hui, mais l’Indemnité Kilométrique Vélo (IKV) peut se révéler très utile.