D’après les résultats de l’étude, les jeunes conducteurs se voient plutôt comme de bons conducteurs puisqu’ils se donnent une note moyenne de 7,6/10. En revanche, 65 % d’entre eux s’estiment être moins bons conducteurs que leurs parents auxquels ils attribuent la note de 7,9/10.
Les jeunes ont tendance à modifier leur comportement au volant en fonction des passagers qu’ils transportent (89 %). En effet, ils se montrent plus vigilants en présence de leur famille (85 %) et surtout lorsqu’il s’agit de leurs parents (98 %).
Alors que les parents sont loin d’être des conducteurs modèles, ce sont pourtant eux qui ont eu le plus d’influence sur les conducteurs que les jeunes sont aujourd’hui (43 % leur père et 31 % leur mère), En effet, d’après leurs enfants, 92 % des parents ont déjà eu un comportement à risque au volant en leur présence.
Cette prise de risque influe directement sur le comportement des jeunes conducteurs qui ont tendance à reproduire les mauvaises habitudes au volant de leurs parents. Ainsi, 95 % des jeunes conducteurs ont déjà eu au moins un comportement inadapté au volant. Les principaux risques sont : une vitesse excessive, la fatigue au volant, la conduite sans pause, le téléphone et l’alcool au volant.

Paradoxalement, malgré cette prise de risque, les jeunes se considèrent comme prudents au volant (93 %) et respectueux du Code de la route (88 %). Près de 8 conducteurs sur 10 vérifient que leurs passagers soient bien attachés avant de démarrer le véhicule. Ils sont également attentifs en tant que passagers puisque presque tous (99 %) réagissent si le conducteur risque de les mettre en danger, parce qu’il a bu par exemple, en leur prenant le volant ou en l’empêchant de conduire.
En complément de cette étude, Attitude Prévention a lancé une campagne de prévention sur internet sur le thème du téléphone et de l’alcool au volant.